Lors d’un entretien d’embauche, le recruteur doit respecter certaines règles, sous peine de sanction. Il existe notamment des questions qu’il n’a pas le droit de poser. Voici lesquelles.
Un entretien d’embauche est une étape stressante pour de nombreuses personnes qui cherchent du travail. Lors de ce rendez-vous, nous devons faire bonne impression, bien répondre aux questions posées, se montrer convaincant et ne pas faire d’erreur. Pour cela, il est important de bien se préparer en amont, notamment en identifiant les 20 questions les plus souvent posées en entretien d’embauche.
En préparant vos réponses, vous vous montrerez plus sûr de vous et serez capable d’identifier les pièces. Dans certains cas, sachez qu’il est autorisé de répondre de petits mensonges pour réussir son entretien.
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Lors d’un entretien d’embauche, il existe des questions que le recruteur n’a pas le droit de vous poser. Comme le précise TF1 Info, la loi interdit aux employeurs d’aborder certains sujets avec les candidats, afin d’éviter toute forme de discrimination. Voici de quelles questions il s’agit.
Les questions interdites en entretien
Pour commencer, le recruteur n’a pas le droit de vous poser des questions personnelles qui n’ont aucun lien avec l’emploi recherché. Elles peuvent concerner votre origine, votre sexe, votre orientation sexuelle, votre identité de genre ou encore votre situation familiale. Ainsi, les questions comme “Avez-vous des enfants ?”, “Quel poste occupe votre conjoint” ou encore “Êtes-vous homosexuel ?” sont bannies des entretiens d’embauche.
“Les questions posées au cours d’un entretien doivent se limiter aux seules questions ayant un trait direct avec l’emploi. Les questions posées au candidat doivent donc avoir pour seul but d’en apprécier les qualités professionnelles et l’adéquation de sa personnalité au poste proposé”, indique l’article L1221-6 du Code du travail cité par Culture RH.
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En plus de cela, un recruteur n’a pas le droit de vous demander si vous avez des envies de grossesse si vous êtes une femme, ou des informations sur vos caractéristiques génétiques. Aucune question ne doit être posée à propos de votre situation économique, de votre appartenance ou non-appartenance à une ethnie, ainsi que vos opinions politiques ou religieuses.
Ces questions sont formellement interdites par la loi, ce qui signifie que si un recruteur aborde ces sujets avec vous, il peut être puni. Au minimum, il peut recevoir une sanction disciplinaire, mais si l’affaire est portée en justice, il peut être condamné à 3 ans de prison et écoper d’une amende de 45 000 euros. Ces sanctions sont valables pour le recruteur mais aussi pour l’entreprise, qui peut être condamnée au même titre en tant que personne morale. Des détails auxquels être attentif quand on passe, ou qu’on fait passer, un entretien d’embauche.