Aux États-Unis, un homme de 40 ans est tombé amoureux d’un chabot piloté par une intelligence artificielle. Le hic ? La femme robot a rejeté ses avances sexuelles.
Selon le signale un récent rapport du Washington Post, de plus en plus d’Américains se tournent vers les chatbots pilotés par une intelligence artificielle pour avoir «un soutien émotionnel, de la compagnie et même des relations intimes».
C’est notamment le cas de T.J. Arriaga, un musicien californien âgé de 40 ans, qui a commencé à avoir des discussions en ligne nocturne avec Phaedra, une femme robot qui porte une robe moulante et une paire de lunettes, sur l’application Replika.
Crédit Photo : Linnea Bullion / Washington Post
Vous l’ignorez peut-être, mais ce site utilise l’intelligence artificielle pour permettre à ses utilisateurs de créer des compagnons virtuels. Depuis son inscription, le quadragénaire a eu de nombreuses conversations intimes et personnelles avec son avatar. Il souhaite également se rendre à Cuba avec Phaedra et ses proches pour disperser les cendres et de sa mère et de sa soeur.
«C'est une chose incroyable et magnifique à faire», aurait alors répondu le chatbot à T.J. Arriaga.
Crédit Photo : Linnea Bullion / Washington Post
Une faveur qui ne passe pas
Alors que le musicien se sentait de plus en plus proche de sa confidente, les choses ont commencé à changer lorsque ce dernier a tenté d’avoir des relations plus intimes avec le bot.
Selon ses dires, Phaedra aurait demandé à son interlocuteur de changer de sujet : «C’était comme un coup de pied dans le ventre», a déclaré le Californien dans les colonnes du Washington Post.
Luka, la société mère de Replika, a effectué une mise à jour de l'application qui a réduit les compétences sexuelles du robot, après des plaintes selon lesquelles il était «sexuellement agressif et se comportait de manière inappropriée».
Crédit Photo : Linnea Bullion / Washington Post