L’octogénaire pourrait bientôt devoir quitter la maison qu'il occupe depuis quatre décennies. Face à une telle situation, le retraité est désemparé.
Paul Rudelle habite dans sa maison de Séquestre, dans le Tarn, depuis près de 40 ans. Mais à 82 ans, Paul va devoir faire ses valises. Il est sur le point d’être expulsé car il n’est pas le propriétaire des lieux. C’est sa compagne, Simone, décédée en août 2022, qui possédait la maison.
Les filles de Simone, et belles-filles de Paul, ont décidé de la vendre. Paul n’a aucun droit dans cette situation. La justice le considère comme « un occupant sans droit ni titre » car il n’était pas marié, renseigne BFMTV.
Une indemnité mensuelle et des frais de justice à payer
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Malheureusement pour Paul, la situation avec ses belles-filles dure depuis des mois. Après la coupure qui l’a privé d’électricité pendant trois jours, Paul vient d’apprendre qu’il devra quitter la maison au début de l’été prochain. Mais ce n’est pas tout puisque le tribunal judiciaire d’Albi a également condamné Paul à verser une indemnité mensuelle à ses belles-filles.
Cette indemnité s’élève à 400 euros par mois auxquels s’ajoutent les 1000 euros qu’il leur doit pour leurs frais de justice. Une somme bien trop élevée pour cet ancien maçon qui touche à peine 800 euros de retraite, explique La Dépêche.
Face au désespoir que traverse Paul, Christian, son voisin, a décidé d’agir. Il vient de créer une cagnotte en ligne pour que Paul puisse racheter la maison à ses belles-filles. « On ne peut pas le mettre dans un logement social, dans une cage à lapins ». Pour éviter cela, Paul a besoin de 150 000 euros.
Le site de la cagnotte précise que la maison reviendra à la Fondation Abbé Pierre à la mort de Paul. Pour l’instant, 8416 euros ont été récoltés. De son côté, Paul a fait appel de ces décisions.