Personne n’est immortel. C’est du moins ce que démontre cette récente étude, qui vient de déterminer la nouvelle durée de vie maximale de l’être humain. Explications.
Contrairement à Highlander, le commun des mortels ne peut pas devenir immortel. Il existerait même une limite à la durée de vie humaine. Dès lors, jusqu'à quel âge l'être humain peut-il vivre ?
Des scientifiques de la société singapourienne Gero et le Roswell Park Comprehensive Cancer Center de New York se sont penchés sur cette question, dans une nouvelle étude .
Grâce à leurs recherches, les scientifiques ont réussi à déterminer l’âge maximum des êtres humains.
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Comme ils précisent, il n’est pas possible de dépasser les 150 ans.
Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs se sont tournés vers l’intelligence artificielle pour analyser un grand nombre de facteurs : les maladies, les habitudes de vie ou encore la capacité de régénération cellulaire.
Une question de résilience humaine
Cette étude nous apprend que l’âge biologique est défini par les conditions de vie et la résilience, la «capacité de l'individu à répondre au stress d'une manière adaptative», explique le site Science direct.
Dans la plupart des cas, le temps de récupération augmente avec l’âge. Par exemple, il passe d’environ deux semaines pour les adultes en bonne santé, à six semaines pour les personnes âgées de 80 ans.
«En vieillissant, il faut de plus en plus de temps pour récupérer après une perturbation, et, en moyenne, nous passons de moins en moins de temps proches de l’état physiologique optimal», souligne l’auteur de l’étude, Timothy V. Pyrkov.
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Ainsi, «la résilience serait finalement perdue au point critique à un âge compris entre 120 et 150 ans, indiquant ainsi la limite absolue de la durée de vie humaine», conclut l’étude.
Pour rappel, c’est la Française Jeanne Calment qui détient le record de longévité. Cette dernière s’est éteinte en 1997 à l’âge de 122 ans.
