C’est officiel : le métro ne s’arrêtera plus en cas de malaise voyageur. Une annonce qui risque de faire plaisir aux usagers.
Ce n’est un secret pour personne : le malaise voyageur est le cauchemar de tous les usagers des transports en commun franciliens. Vous l’ignorez peut-être, mais le métro ne s’arrêtera désormais plus en cas de malaise voyageur.
En effet, ce mardi 27 février, Valérie Pécresse, présidente d’Île-de-France Mobilités (IDFM) a annoncé sur BFM Business la fin des rames bloquées par des «malaises voyageurs»
Cette mesure vise également à limiter les interruptions du trafic, qui provoquent d’importants retards et autres irrégularités. Pour pallier ces problèmes, Valérie Pécresse souhaite s’inspirer du modèle japonais.
Des changements dans les transports franciliens
— BFM Business (@bfmbusiness) February 27, 2024
"Quand il y a un malaise voyageur, il faut faire comme à Tokyo, il faut sortir la personne de la rame. On vient d'avoir la validation d'un protocole, donc nous n'arrêterons plus les rames"
@vpecresse Présidente d'@iledefrance pic.twitter.com/SuDDzC9aBh
«Nous avons une doctrine absurde sur les malaises voyageurs, qui n'est pas celle de Londres ou de Tokyo. Quand quelqu'un s'évanouit dans le métro, au lieu de le sortir de la rame pour le faire respirer, on le traite comme s'il avait eu un choc d'accident de la route, et on le met en PLS dans la rame. Et on arrête la rame, en attendant que les secours arrivent. C'est le contraire de ce qui se fait ailleurs», a-t-elle expliqué.
Avant d’ajouter : «Nous, ce qu'il faut, c'est sortir la personne de la rame. On vient enfin d'avoir la validation de ce protocole Samu. Pour les malaises voyageurs, nous n'arrêterons plus les rames de métro». Selon ses dires, cette mesure sera effective avant les Jeux olympiques d’été 2024.
Des brigades cynophiles pour repérer les colis suspects
Mais ce n’est pas tout. L’ancienne candidate à l’élection présidentielle a annoncé une autre mesure, et cette dernière concerne les colis suspects, dont le nombre a considérablement augmenté au fil des ans.
La présidente du conseil régional : «De la même façon, pour les colis suspects, dans de nombreux pays, on les sort de la rame, on les pose sur le quai. Nous, nous sommes en Vigipirate donc on ne fera pas ça mais ce qu’on va faire, c’est qu’on va mettre des brigades cynophiles pour renifler les colis et, en un quart d’heure, lever le doute et pouvoir les sortir», a-t-elle déclaré.
Enfin, Valérie Precersse envisage de se tourner vers l’Intelligence artificielle pour repérer les colis suspects.