Dans les pas de... Lola à New York

Il y a deux semaines, « Dans les pas de… » vous emmenait dans le sud de l’Italie, mais aujourd’hui, direction les États-Unis et l’une des villes les plus connues de la planète: New York !

Crédit photo : Lola

FICHE : Lola, 22 ans, fille au pair

Après deux années en première année de médecine, Lola décide de partir un an aux Etats Unis en tant que fille au pair. Ce voyage a pour but de se retrouver, de prendre un an pour réfléchir à ce qu’elle souhaite réellement faire plus tard, tout en découvrant un nouveau pays.

Les préparatifs :

« Sur internet, il y a beaucoup de personnes qui partagent leurs expériences, les points positifs et négatifs de leur voyage et agence. Grâce à ça j’ai choisi de partir aux Etats Unis en tant que fille au pair avec l’agence AuPairCare. Chaque agence à différents critères. Ce qui m’intéressait le plus ici, était le contrat, l’encadrement et puis la paie me convenait davantage. Après une inscription et des formulaires à remplir, il faut dépenser un certain prix. En tout j’ai dû payer près de 700€. Cela comprend pour l’agence : l’inscription, des tests d’anglais, l’aide à la recherche de famille, le billet d’avion, mon assurance santé ; et puis de mon côté j’ai dû m’occuper du renouvellement de mon passeport et de mon visa.

Après plusieurs sessions Skype avec la famille et leur fille au pair actuel, qui m’a bien rassuré, j’ai choisi une mère célibataire avec son fils, Toby de 15 ans à Palisades à 15 min du Nord de New York, au Nord du New Jersey. Et puis comme ma host me l’a décrit : “c’est comme vivre à la campagne mais proche de la ville. »

L’arrivée :

« Lorsque l’on part avec une agence aux Etats Unis, avant de commencer notre année, il y a une petite formation de trois jours avec tous les au pairs arrivant la mêmesemaine, à New York dans un hôtel. Cette formation a pour but par exemple de nous montrer comment s’occuper d’enfant en fonction de leur tranche d'âge. Et puis cela permet également de rencontrer des gens. Ce moment-là, m’a entre autre aussi permis de rencontrer une bonne partie de mes amies de l’année. »

Puis l’arrivée dans la famille : « J’ai eu la chance d’avoir l’ancienne fille au pair avec moi pendant près d’une semaine pour faire la transition. En effet, je n’étais pas leur première, c’était la sixième et dernière année que la famille faisait cela. Ils ont tous été très sympathique, ils voulaient absolument que je me sente à l’aise, du coup pendant près de dix jours ils me répétaient : ‘non ne fait rien, acclimate-toi d’abord’, c’était un peu gênant. Puis très vite, les vraies journées ont commencé. »

La langue :

« Je parlais bien anglais avant mon départ, mais honnêtement, tu n’as pas besoin d’avoir un très bon niveau de langue pour partir. À mon arrivée j’ai pu me comparer avec d’autres personnes venant de France, et parfois pour certaines, c’était compliqué de simplement communiquer avec la famille. Avoir la moyenne au lycée suffisait largement je pense. Bien évidemment aujourd’hui j’en sors totalement bilingue. »

Crédit photo : Lola

L’anecdote :

« Je n’ai pas d’anecdote très croustillante, mais grâce à cette opportunité j’ai eu la chance de voyager. Pour donner quelques petites infos, je vivais dans un quartier avec plusieurs célébrités, entre autres , Bill Murray, acteur et réalisateur américain, connu entre autres pour SOS Fantômes, pour ne citer que ça. De plus, la mère de famille travaillait également avec beaucoup de people. Dans notre contrat avec l’agence, nous devions faire un semestre à la fac. Du coup j’ai suivi un cours pendant un trimestre à Columbia, l’Université de Barack Obama, ce qui n’est pas rien. Un jour, j’ai organisé une baby shower pour un couple d’architecte, et pour la première fois, je me suis lancé le défi de préparer des macarons. Ils ont été élus meilleurs macarons jamais mangé par le couple, je n’étais pas peu fière. Enfin, j’ai plusieurs fois fait du baby-sitting pour le même couple, et en général j’étais payé pour regarder des films sur Amazon, et en plus très bien payée. Vous l’aurez compris, mes anecdotes sont plus des moments vies que des choses très précises. »

Une journée type :

« Je me levais, je préparais le déjeuner de Toby, j'allais promener le chien pendant une heure, je sortais les poules et la dinde et je les nourrissais. Je faisais des machines. Et vers 10 heures j’étais libre, ma seule obligation était de promener une nouvelle fois le chien avant le retour de l’école. J’allais à la salle de sport, en cours, à la piscine de notre maison, etc. Puis vers 16 heures,c’était goûter, devoirs, jeux, préparation du repas et enfin la mère rentrait et j’étais libre. Et tous les week-end j’étais à New York. Du coup j’avais le temps d’aller au sport, jusqu’à cinq fois par semaine.»

Mais alors, qu’est-ce que Lola retient de cette expérience particulièrement enrichissante aux États-Unis ? En tout cas, son voyage lui à apporter des réponses importantes concernant son futur. « Cette année m’a permis de réfléchir à ce que je souhaitais faire plus tard, et surtout de rencontrer des personnes qui m’ontdirigé dans ce chemin-là. Mais durant un an j’ai vécu la belle vie, et retrouver ce mode de vie aujourd’hui est très compliqué. »

Crédit photo : Lola

Crédit photo : Lola

LES + ET LES - DU VOYAGE DE LOLA A NEW YORK :

(+)

> Tout d’abord le lieu de vie : une chambre avec salle de bain, une piscine, une voiture à disposition

> Ne pas avoir à payer l’essence, les péages,les courses, la salle de sport.

> Le fait que Lola gardait en même temps le fils des voisins qui avait le même âge que Toby, ce qui faisait un complément.

> Elle a pu voyager à Boston et à Montréal.

> Un salaire de près de 170€ par semaine.

(-)

> Le fromage : c’est beaucoup de produits synthétiques, si vous souhaitez du vrai fromage il faut prendre celui importer d’Europe. Exemple : un roquefort c’est 8$, le même en France pour 3€.

> La santé et les assurances : pour entrer aux urgences, il faut d’abord débourser de l’argent environ 150€ pour être admis, sans compter, la prise en charge du médecin puis les médicaments.

> Les doses de médicaments sont différentes, ce qui doit être le maximum en France est la normalité aux Etats Unis.

Crédit photo : Lola

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