En mai dernier, un reportage du JT de TF1 a suscité la surprise. En effet, on y découvrait que les photos d’animaux pouvaient rapporter jusqu’à 600 euros pour leurs propriétaires. De quoi avoir envie de se lancer dans ce business plutôt très lucratif.
Crédit : andriano_cz/ iStock
Ils comptent 50 000 abonnés sur leur compte Instagram. Pourtant, ce ne sont pas des vedettes de la musique ou du cinéma. ‘Ils’, ce sont Nita et Koda, deux cockers stars du réseau social.
Des clichés en pleine nature, avec leur maîtresse ou en compagnie d’un produit de marque, les deux chiens alimentent ce compte géré par Laura, une étudiante de 21 ans. Tout d’abord créée par simple envie et amusement, la page de Laura, consacrée à ses deux canidés, est devenue en l’espace de quatre ans un moyen rentable.
Des partenariats lucratifs
Dans le reportage, on découvre une séance photo lors de laquelle Nita et Koda posent avec les produits d’une marque d’accessoires canins. Et si le jeu semble simple, Laura montre que l’envers du décor l’est moins qu’on ne le pense : « Ça, c’est ce que les gens ne voient pas. C’est un peu la face cachée de l’iceberg. Ça prend beaucoup de temps pour faire des contenus de qualité, surtout quand on est rémunéré. On doit présenter le contenu à la marque avant de le poster et on peut y passer 30 minutes comme deux heures ».
Après le retouche photo et la validation par la marque, Laura touche malgré tout la belle somme de 600 euros. Un commerce bien établi sur les réseaux sociaux où des partenariats avec les propriétaires d’animaux sont créés. Ces partenariats sont gérés comme les agences de mannequins par l’agence spécialisée dans les animaux, Pet Agency.
« Comme Laura, par exemple, on travaille avec en moyenne 3000 comptes qui ont entre 500 et 500.000 abonnés. Pour les influenceurs qu’on va représenter en exclusivité, on va prendre entre 10% à 30% de leur cachet sur des collaborations qu’on va avoir nous-mêmes établies entre l’influenceur et la marque », explique Charlyne Pélicier, directrice marketing de l’agence.
Un domaine qui peut vite devenir très lucratif lorsque les comptes des animaux sont suivis par des millions de personnes. De là à créer des vocations ?