Aux États-Unis, un enfant de onze ans a pêché un poisson semblant tout droit sorti d’un film d’horreur dans l’étang de son quartier.
Récemment, un enfant de onze ans, originaire de l’Oklahoma (États-Unis), a capturé une créature terrifiante lors d’une partie de pêche dans l’étang de son quartier. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le petit garçon ne s’attendait pas à attraper un tel spécimen, dont la dentition ressemble à celle d'un être humain.
Crédit Photo : ODWC
De son côté, le département de la conservation de la faune et de la flore de l'Oklahoma (ODWC) a poussé un coup de gueule sur Twitter. La raison ? Selon ses dires, le poisson aurait été relâché dans l’eau par son ancien propriétaire.
«Comment osez-vous ?», a écrit l’organisme dans un tweet adressé à la personne qui a abandonné l’animal dans le petit plan d’eau. Comme le précise l’ODWC, la créature est un pacu, un poisson d’eau douce d’Amérique du Sud aux dents humaines. À noter que cette espèce est apparentée aux piranhas.
Dear, whoever released an entire Pacu (a South American fish closely related to Piranha) into a NEIGHBORHOOD pond;
— Oklahoma Department of Wildlife Conservation (@OKWildlifeDept) July 18, 2023
how dare you. pic.twitter.com/WwQqJ9REAz
Un poisson qui crée des dégâts
Sur son compte Twitter, l’ODWC a rappelé que cette espèce de poisson est un véritable danger pour l’écosystème local : «Ne libérez pas vos animaux de compagnie. Il s’agit d’une espèce éxotique et envahissante qui peut mettre en péril les écosystèmes locaux».
Même son de cloche pour le Global Center for Species Survival (Centre mondial pour la survie des espèces). Le centre a partagé plus d’informations sur le Pacu : «Ces poissons n’ont rien à faire dans les eaux américaines», a déclaré le GCSS.
Avant d’ajouter : «Leur taille (jusqu’à 92 centimètres de long) explique en partie pourquoi ces poissons sont parfois relâchés dans l’eau. Des propriétaires d'animaux irresponsables relâchent des pacus sans se soucier des dommages que ces poissons peuvent causer dans des endroits où ils ne sont pas censés vivre».
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Toujours selon le GCSS, le pacu peine à survivre dans les eaux froides. Toutefois, il peut se reproduire en dehors de son aire de répartition naturelle, dans un environnement chaud. Le hic ? Il peut concurrencer les espèces indigènes pour la nourriture. De plus, il peut introduire des maladies et des parasites.