Un nouveau panneau provoque la colère des propriétaires de chiens chez nos cousins québécois. Il interdit aux chiens d'aboyer dans un parc qui leur est pourtant dédié.
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« Il est interdit de laisser son chien aboyer, gémir ou hurler ». Voici l’étrange mention qui est inscrite sur un panneau à l’entrée d’un parc canin de Montréal, au Canada.
Dans ce parc à chiens situé dans l’arrondissement Saint-Léonard, dans le nord-est de Montréal, « les contrevenants s’exposent à des amendes allant de 500 à 2 000 dollars », soit entre 340 € et 1 360 €, si leur chien dérange la tranquillité du quartier, rapporte la chaîne CTV News.
Une réglementation incompréhensible pour les propriétaires de chiens pour qui il semble impossible d’empêcher leur animal de s’exprimer dans un endroit qui leur est pourtant dédié. « C’est stressant, pour être honnête. Je suis toujours en train de me tourner pour voir si ma chienne se comporte bien, si elle ne jappe pas trop… Ce n’est plus amusant du tout », confie Mélanie Richer à la chaîne canadienne.
Le chien, une « nuisance » sonore
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Face à la gronde des propriétaires de chiens, un porte-parole de Saint-Léonard a tenu à expliquer cette mesure « anti-aboiements » mise en place afin de « réduire les nuisances sonores » dont le voisinage du parc se plaindrait.
Le média 24heures.ca rappelle par ailleurs que cette législation n’est pas nouvelle, contrairement au panneau : « Le règlement sur l’encadrement des animaux domestiques de la Ville de Montréal interdit à un animal de compagnie d’être une nuisance, notamment en faisant du bruit de manière à “troubler la paix et la tranquillité d’une personne” ».
Malgré tout, les promeneurs de chiens ne voient pas comment cette règle pourrait être respectée et les amendes distribuées. Une interrogation à laquelle la mairie de Montréal n’a pas répondu mais qui indique qu’elle planche actuellement sur « d’autres mesures pour le parc à chiens, y compris une nouvelle clôture ou des haies pour peut-être limiter le bruit ».
Une mesure identique avait été prise à Toronto il y a deux mois avant d’être supprimée face à la protestation des propriétaires canins.
