Après l'avoir annoncé, le parc Marineland d’Antibes a finalement fermé définitivement les portes de son établissement. En cause : la chute de la fréquentation et le passage de la loi interdisant les spectacles de cétacés.
En 2021, une nouvelle loi a été adoptée par le gouvernement afin d’interdire l’utilisation d’animaux sauvages dans les cirques, mais également les spectacles de cétacés dans les parcs aquatiques. Cette loi entrera en vigueur le 1er décembre 2026 et de nombreux établissements français sont concernés.
Crédit photo : Zoo Marineland / Facebook
C’est le cas du Marineland d’Antibes, situé dans les Alpes-Maritimes. Ce parc, qui emploie une centaine de salariés, abrite près de 4 000 animaux de 150 espèces différentes dont des dauphins, des orques, des tortues, des otaries et des poissons. Récemment, le parc a annoncé la mort d’une orque et d’un dauphin, un vrai coup dur pour l'établissement.
En entrant dans le parc, les visiteurs peuvent découvrir des spectacles de cétacés mais aussi observer les animaux nager librement dans leurs bassins, les rencontrer en pénétrant dans leurs enclos et profiter d'animations pédagogiques.
Fermeture définitive de Marineland
Cependant, le mercredi 4 décembre, la direction du parc de Marineland a finalement annoncé sa fermeture définitive, qui a eu lieu le 5 janvier 2025.
“Alors que 90% des visiteurs choisissent de venir à Marineland pour admirer les représentations d’orques et de dauphins, la loi du 30 novembre 2021, interdisant les spectacles de cétacés, impose à Marineland d’envisager cette fermeture”, a affirmé la direction du parc dans un communiqué relayé par France Info.
Crédit photo : Zoo Marineland / Facebook
En plus de cela, le parc était confronté à une baisse de la fréquentation, passée de 1,2 million de visiteurs à 425 000 en dix ans. Suite à cette annonce, Marineland a un objectif : relocaliser l’ensemble des animaux “dans les meilleures structures existantes à ce jour”.
Que deviendront les animaux de Marineland ?
La question qui se pose maintenant est celle du sort des près de 4000 animaux qui vivaient au parc Marineland.
Selon un porte-parole de Marineland, qui a répondu au Parisien, la plupart seront relogés dans des parcs zoologiques ou des réserves. Quant aux deux orques qui vivaient en captivité (Wikie et Keijo, une mère et son petit de 23 et 11 ans), elles ne survivraient pas à une remis en liberté après avoir passé toute leur vie en captivité.
Crédit photo : iStock
Des pistes seraient donc à l'étude pour les reloger dans des structures respectant les normes en vigueur sur la conservation des animaux. Les associations, de leur côté, craignent que des euthanasies soient effectuées, et appellent à un transfert des orques vers des sanctuaires.
Il faudra donc attendre encore pour être fixés sur leur sort, tandis que le parc a été sommé de conserver les orques, tant qu'un examen de leurs conditions de vie n'aura pas été effectué.
