Leeroy New, artiste et designer basé à Manille, nous incite à réfléchir aux déchets produits par les matériaux du quotidien en construisant des sculptures élaborées à partir de détritus plastiques.
Crédit : Leeroy New
Ses œuvres à grande échelle sont réalisées en coupant, tordant et attachant ensemble des objets trouvés tels que des bidons d'eau, des bobines de film, des tubes et des bouteilles dans des formes abstraites. Lors du festival Biennale of Sydney, plus tôt cette année, l'installation « Balete », qui ressemble à un tentacule, a été inspirée par la découverte de piles de tuyaux d'irrigation dans des centres de recyclage en Australie. L’œuvre « Flotilla », elle, met en scène des pièces individuelles suspendues au plafond qui semblent glisser comme une flotte de navires ou d'organismes sous-marins.
Crédit : Leeroy New
Les déchets au service l’art
En 2019, l'Institut pour l'économie et la paix a indiqué que le pays d'origine de Leeroy New, les Philippines, était le plus menacé par la crise climatique en raison de la hausse des températures et du niveau des mers. Manille est, après Tokyo, la ville la plus touchée par les catastrophes naturelles. En imaginant un avenir plus positif et durable pour sa communauté et la planète, Leeroy New explore la culture, l'histoire et la mythologie de son héritage philippin pour souligner l’impact qu’aura la crise climatique dans un avenir proche.
À l'occasion de la Journée de la Terre, le 22 avril, une nouvelle installation navigue ce mois-ci dans la cour de la Somerset House de Londres sous la forme d'une flotte d'arches. Pour celles et ceux qui ont la chance d’être sur place, n’hésitez pas à prendre de votre temps pour aller y jeter un œil ! Sinon, il sera toujours possible de voir le travail de l’artiste sur son compte Instagram.
Crédit : Leeroy New
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