Emily Sears, top model australien, vient de trouver la parade pour arrêter de recevoir des « dick pics » (photos de pénis, ndlr) de la part des hommes. Une idée qui devrait (enfin ?) freiner les pervers sur les réseaux sociaux…
Depuis quelque temps, avec l’avènement des réseaux sociaux et des applications de rencontres, une pratique assez dégoûtante est venue perturber le quotidien des femmes. Ces fameuses « dick pics », simples selfies du sexe masculin, sont devenues une méthode de mauvais goût pas vraiment efficace où la perversité atteint son paroxysme.
Face à ce fléau, Emily Sears, top model australien, a probablement trouvé l’astuce idéale pour l’arrêter. Très populaire sur les réseaux sociaux (plus de 2,4 millions d’abonnés sur Instagram et 41,2 millions de followers sur Twitter), Emily Sears aime bien partager des photos sexys d’elle. Des photos qui pourraient faire craquer n’importe quel homme, même les plus timides d’entre eux. Seulement voilà, la belle mannequin reçoit sans arrêt des « dick pics » d’hommes persuadés de lui présenter un argument de poids… dans le seul but de la séduire (!).
Bien au contraire, Emily Sears, qui dit recevoir une à deux photos de ce genre par jour, est dégoûtée et s’est donnée pour mission d’arrêter cette pratique douteuse : « Cela arrive systématiquement et depuis longtemps. J’en ai vraiment marre de ce genre de désagrément et des messages et commentaires dégoûtants. » explique-t-elle auprès de Buzz Feed.
La méthode est simple ! Elle enquête sur ces hommes indiscrets, à travers les réseaux sociaux, et si ceux-ci sont en couple, elle n’hésite pas à contacter leur petite amie ou leur famille.
« Mon passe-temps favori est de chercher les hommes qui m’ont envoyé des messages dégoûtants et de leur répondre avec des photos de femmes de leur famille ou de leur compagne. » tweete-t-elle avant de préciser : « Nous envoyons ces photos pour leur rappeler, aux hommes, qu’ils doivent avoir du respect pour les femmes. »
Une méthode adoptée par l’une de ses meilleures amies, la DJ Laura Lux, qui s’est également confiée auprès de Buzz Feed : « La première fois que j’ai décidé de contacter une petite amie, c’était il y a deux ans, lorsque j’ai ouvert ma boîte mail d’Instagram pour voir une nouvelle photo de pénis. » Lorsqu’elle alla sur le compte Facebook de l’homme en question pour le bloquer, elle découvrit qu’il était avec sa petite amie sur toutes les photos et était décrit comme « le meilleur petit ami du monde ».
Laura s’est sentie alors très triste pour elle et l’a donc contacté : « Je lui ai envoyé un message avec une capture d’écran de notre conversation, lui disant que j’étais vraiment désolé, mais je pensais qu’elle méritait de savoir comment son petit ami se comportait envers les autres femmes. Je sais que si les rôles étaient inversés et qu’il s’agissait de mon copain envoyant ce genre de photos, je voudrais le savoir. »
Pour Emily Sears, s’il s’agit surtout de respect, c’est aussi une question de solidarité féminine car les mannequins ne sont pas les seules à recevoir ces « dick pics ». C’est également le cas de nombreuses femmes inscrites sur des applications de rencontres. En relayant ces menaces sur ses réseaux sociaux, à la vue de ses followers, Emily Sears commence à voir l’efficacité de sa méthode : « J’ai remarqué que depuis que j’envoie ces réponses en guise d’avertissements, le nombre de photos et messages grossiers a baissé significativement. Je crois que mes abonnés commencent doucement à comprendre le message ».