Bloggeuse et maman de 32 ans, Constance Hall est une Australienne ayant récemment fait un buzz qui a décomplexé de nombreuses mamans. Le dimanche 17 janvier 2016, elle décide de poster une lettre sur internet qui compte s’adresser à toutes les mamans. Pourquoi ? Parce qu’elle en avait marre de voir certaines mères de famille montrées du doigt durant leur maternité ou après leur accouchement tout simplement parce qu’elles subissent une dépression postnatale ou que leurs comportements en tant que mère et en tant que femme ne conviennent pas à la majorité de leur entourage.
Avec cette lettre, elle y a accompagné une photo d’elle avec deux de ses enfants, soulignant ainsi son soutien envers ces femmes, mères de famille, bien trop souvent jugées.
Voici sa lettre :
« À la femme dans le parc qui regarde son téléphone et qui ignore ses enfants, je te salue.
De ne pas céder aux regards des autres qui semblent dire que tu devrais être sous pression 24 heures par jour.
Parce que tu ne te soucies pas de ce que les mamans qui font tout le temps les gendarmes pensent.
À la femme avec des piles de vaisselle et de linges sales mais qui prend quand même le temps d’aller boire un café avec ses amis, je te salue.
Être une bonne mère, une bonne épouse ou un bon être humain ne se résume à passer sa vie à faire le ménage chez soi.
À la femme qui attend patiemment qu’on lui prescrive des antidépresseurs, je te salue. La dépression postnatale est un coup dur. On confond trop souvent force et faiblesse. Tu es une reine, une survivante pour moi. La force, c’est de demander de l’aide. Beaucoup de femmes vivent exactement la même chose que toi, mais on n’en parle pas.
À la femme qui n’a pas perdu du poids après avoir accouché. Je te salue. Un nouveau travail de 24 heures et qui n’est pas payé t’attend pour les 20 prochaines années environ. Alors, mange le gâteau, ce n’est pas le moment d’abandonner. Mange tout ce putain de gâteau et envoie balader tous ceux qui osent dire quelque chose. Après l’accouchement, ton corps n’est pas pour autant ouvert à tous les commentaires.
Avec tout mon amour,
Une mère dont les jours sont faits de petits échecs comme de petites victoires, mais dont le cœur bat sans cesse pour son adorable petite armée de bambins toute la journée. »
Avec cette lettre « coup de poing », Constance Hall défend la situation des femmes mamans qui se sentent constamment sous pression parce qu’elles sont trop souvent jugées. Car une mère est une femme avant tout. Si une femme voit cette transition dans sa vie comme un changement brutal à supporter, elle n’est pas à blâmer. Si elle décide de ne pas vivre uniquement pour ses enfants, elle n’est pas à blâmer non plus. Chacune gère sa maternité comme cela lui convient, dans le simple but d’y trouver un épanouissement au bout du compte, même s’il faut passer par une dépression postnatale avant de se sentir à l’aise avec sa nouvelle vie.
Les commentaires sur sa publication Facebook se sont avérés majoritairement positifs car nombreuses sont les mamans qui se sont retrouvées dans cette lettre poignante et réaliste, la considérant comme un réconfort : « En tant que mère de huit enfants, je peux vous dire que cela fait vraiment du bien de lire vos mots. Et je me dis… je n’ai pas échoué » peut-on lire par exemple en commentaire de sa publication Facebook.
Après plus de 130 000 partages et 280 000 likes sur cette publication, on peut dire que le message de Constance Hall a touché une majorité de personnes, femmes comme hommes, parents ou non. Car au final, ce message est universel.
Que pensez-vous de cette lettre ? C’est une belle façon de décomplexer les mamans dans leurs tâches quotidiennes, vous ne trouvez pas ?
Avec cette lettre, elle y a accompagné une photo d’elle avec deux de ses enfants, soulignant ainsi son soutien envers ces femmes, mères de famille, bien trop souvent jugées.
To the woman at the park, looking at her phone, ignoring her children,I salute you. For not giving into the public...
Posté par Constance Hall sur samedi 16 janvier 2016
Voici sa lettre :
« À la femme dans le parc qui regarde son téléphone et qui ignore ses enfants, je te salue.
De ne pas céder aux regards des autres qui semblent dire que tu devrais être sous pression 24 heures par jour.
Parce que tu ne te soucies pas de ce que les mamans qui font tout le temps les gendarmes pensent.
À la femme avec des piles de vaisselle et de linges sales mais qui prend quand même le temps d’aller boire un café avec ses amis, je te salue.
Être une bonne mère, une bonne épouse ou un bon être humain ne se résume à passer sa vie à faire le ménage chez soi.
À la femme qui attend patiemment qu’on lui prescrive des antidépresseurs, je te salue. La dépression postnatale est un coup dur. On confond trop souvent force et faiblesse. Tu es une reine, une survivante pour moi. La force, c’est de demander de l’aide. Beaucoup de femmes vivent exactement la même chose que toi, mais on n’en parle pas.
À la femme qui n’a pas perdu du poids après avoir accouché. Je te salue. Un nouveau travail de 24 heures et qui n’est pas payé t’attend pour les 20 prochaines années environ. Alors, mange le gâteau, ce n’est pas le moment d’abandonner. Mange tout ce putain de gâteau et envoie balader tous ceux qui osent dire quelque chose. Après l’accouchement, ton corps n’est pas pour autant ouvert à tous les commentaires.
Avec tout mon amour,
Une mère dont les jours sont faits de petits échecs comme de petites victoires, mais dont le cœur bat sans cesse pour son adorable petite armée de bambins toute la journée. »
Avec cette lettre « coup de poing », Constance Hall défend la situation des femmes mamans qui se sentent constamment sous pression parce qu’elles sont trop souvent jugées. Car une mère est une femme avant tout. Si une femme voit cette transition dans sa vie comme un changement brutal à supporter, elle n’est pas à blâmer. Si elle décide de ne pas vivre uniquement pour ses enfants, elle n’est pas à blâmer non plus. Chacune gère sa maternité comme cela lui convient, dans le simple but d’y trouver un épanouissement au bout du compte, même s’il faut passer par une dépression postnatale avant de se sentir à l’aise avec sa nouvelle vie.
Les commentaires sur sa publication Facebook se sont avérés majoritairement positifs car nombreuses sont les mamans qui se sont retrouvées dans cette lettre poignante et réaliste, la considérant comme un réconfort : « En tant que mère de huit enfants, je peux vous dire que cela fait vraiment du bien de lire vos mots. Et je me dis… je n’ai pas échoué » peut-on lire par exemple en commentaire de sa publication Facebook.
Après plus de 130 000 partages et 280 000 likes sur cette publication, on peut dire que le message de Constance Hall a touché une majorité de personnes, femmes comme hommes, parents ou non. Car au final, ce message est universel.
Que pensez-vous de cette lettre ? C’est une belle façon de décomplexer les mamans dans leurs tâches quotidiennes, vous ne trouvez pas ?