C’est une jolie histoire que nous conte un internaute sur son compte Twitter. Emmanuel Pradal (@sisyphe007) raconte les retrouvailles émouvantes entre sa mère et son ami de jeunesse, après 70 ans de séparation.
Le professeur de philosophie à Bergerac, en Dordogne, a publié une magnifique photo de sa mère, Marguerite Pradal, et son ami, Edgar Pupko, le dimanche 25 août avec une explication à la suite. « Vous voyez ce couple ? Lui a 90 ans. Elle en a 89. Lui, c’est mon ami et elle, c’est ma maman. Ils se sont connus ils avaient 17 ans. Lui était le meilleur ami de mon papa et il lui a un jour présenté ma maman. », explique-t-il.
Aujourd’hui je souhaiterais vous conter une petite jolie histoire. Vous voyez ce couple ? Lui a 90 ans. Elle en a 89. Lui c’est mon ami elle c’est ma maman. Ils se sont connus ils avaient 17 ans. Lui était le meilleur ami de mon papa et il lui a un jour présenté ma maman. pic.twitter.com/NaQ6naaPcw
— Kant faut y aller... (@sisyphe007) August 25, 2019
La jeune femme et le meilleur ami d’Edgar tombent alors amoureux et font leur vie ensemble. De son côté, il épouse la cousine de son amie d’enfance. Les deux couples se perdent de vue et vivent chacun de leur côté.
Les années passent, « les deux ont perdu leurs conjoints respectifs. Lui a alors essayé de recontacter ma maman ne sachant pas que son meilleur ami d’autrefois était décédé. Quand il l’a appris de ma maman ils sont allés sur la tombe de mon papa se recueillir. »
Les deux amis d’autrefois se retrouvent, il décide de venir une fois par semaine pour lui tenir compagnie, puis deux fois, puis trois fois. Comme le précise son fils au Huffingtonpost, elle vivait alors dans la tristesse du deuil.
Ces retrouvailles ont permis à l’ancienne professeure de musique de reprendre doucement goût à la vie après le décès de son mari en 2011. « Lui de par sa classe, sa finesse, sa distinction, son habileté et son infinie générosité a fini par devenir l’ami de toute la famille et se rendre indispensable pour ma maman », ajoute-t-il.
Ma maman a 89 ans:je réalise que je ne peux plus compter sur elle. Mais elle sait que désormais elle peut compter sur moi. pic.twitter.com/4x0HUdU0eN
— Kant faut y aller... (@sisyphe007) August 1, 2019
Les moments passés ensemble permettent à Edgar de se rendre compte que Marguerite était son premier amour lorsqu’il lui a présenté son futur mari.
Pour autant, pas question pour eux de changer leurs habitudes : « l’un et l’autre demeurent d’une fidélité sans faille à la mémoire de leurs conjoints. Ils entretiennent une relation d’âme et de cœur d’une beauté inouïe. »
Alors que Marguerite se trouve à l’hôpital, il ne passe pas un jour sans qu’il vienne la voir. « Pas un jour il ne manque d’être présent auprès d’elle, la couvrant d’attentions et de cadeaux. Ainsi il veille sur elle car désormais il peut l’aimer. », conclut-il