Deux jeunes Sarthois ambitieux ont rouvert les portes d’une boulangerie fermée depuis plus d’un mois. Cette réouverture enchante les habitants du village.
Jeudi 14 octobre 2021, la boulangerie-pâtisserie de Jupilles (Sarthe) a enfin rouvert ses portes après avoir été fermée pendant 45 jours. Cette bonne nouvelle est un véritable soulagement pour les habitants de la commune.
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À présent, la gérance de la boutique repose sur les jeunes épaules de Thomas Richard et Alary Papin. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les boulangers-pâtissiers âgés de 20 ans étaient à deux doigts de voir leur rêve s’écrouler.
Alors qu’ils étaient candidats à la reprise, les banques ont refusé de leur prêter de l’argent. Face à l’urgence de la situation, les jeunes entrepreneurs ont fait tout leur possible pour trouver une solution de financement.
« Ici la population connaît notre professionnalisme »
Fort heureusement, les anciens propriétaires du commerce - Maxime et Apolline Salmon -ont décidé de leur prêter main-forte. Pour ce faire, ils ont mis en place une location de fond de gestion. En d’autres termes, les locataires disposent d’une totale autonomie concernant leur travail.
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« Alary et Thomas ont effectué leur apprentissage chez nous. Pour eux c’était une opportunité de reprendre le commerce, alors nous avons trouvé cette solution », a indiqué Apolline Salmon à nos confrères de Ouest France.
Les deux amis comptent travailler d’arrache-pied pour concrétiser leur projet : « Au bout d’un an nous allons présenter notre bilan financier à la banque pour espérer avoir de l’argent (…) Ici la population connaît notre professionnalisme », ont-ils confié au quotidien régional.
Le maire du village félicite les jeunes boulangers
Sans surprise, le maire du village a salué l’initiative et la force de caractère du duo : « Nous allons soutenir ces deux jeunes qui ont eu le courage de prendre ce commerce de proximité ».
La réouverture de la boulangerie enchante également Louis Jean de Nicolay, sénateur de la commission de l’aménagement du territoire :
« C’est un réel plaisir de voir des jeunes prendre un commerce. Dans un village il y a quatre piliers, la mairie, les commerces, l’école, la salle des fêtes. Sans cela les villages se désertifient. Il faut maintenir les commerces de proximité ».
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