Dans la nuit du 31 décembre, le panneau Hollywood est devenu « Hollyweed », l’espace de quelques heures seulement. Mais cela a suffi pour que les Angelins éberlués puis amusés par la blague ne mitraillent la drôle de scène, répandant le cliché aux quatre coins de l’internet !
Capture d'écran abc7 (Via BFMTV)
Someone managed to change the Hollywood sign to say "Hollyweed" - 2017 starting off strong pic.twitter.com/KPhiPAPgHo
— Jon (@MrDalekJD) 1 janvier 2017
The 1st sun of 2017 rises over #Hollyweed... (whoever did this, bravo ) pic.twitter.com/4NrDOftYVI
— Amanda Busick (@AmandaBusick) 1 janvier 2017
Cette blague est en fait un hommage à une nouvelle loi de Californie qui rend légal l’usage récréationnel de marijuana.
Le texte, qui fait suite à un référendum organisé en novembre 2016, fera de la Californie l’un des derniers États américains à légaliser le cannabis. La loi signant la fin de la prohibition vient tout juste d’entrer en vigueur, cependant les californiens ne pourront pas acheter de plantes qui font rire dans des magasins avant 2018… mais apparemment, certains ont déjà hâte et n'ont pas attendu pour se réjouir !
Le plus fou, c’est que ce n’est pas la première fois que le panneau « Hollywood » se transforme en « Hollyweed » un lendemain de réveillon : le premier janvier 1976, un autre blagueur avait déjà pensé à l’astuce, en référence à un assouplissement de la loi concernant la pénalisation du cannabis. Il s’agissait d’un étudiant en art nommé Danny Finegood, qui avait fait cela dans le cadre d’un projet d’école. Ce coup d’éclat lui avait valu un A (l’équivalent d’un 17/20), et força les autorités à améliorer la surveillance et la sécurité des lieux.
41 ans exactement plus tard, la boucle est bouclée, le cannabis est devenu légal... et Hollyweed peut faire son retour en fanfare !
La police de Los Angeles recherche activement les petits plaisantins. Elle ne devrait pas trop avoir de mal à retrouver les auteurs du « crime », puisque les lieux sont placés sous vidéosurveillance intensive...
Les personnes concernées ne devraient cependant pas risquer grand-chose : la blague reste bon enfant, car aucune partie du célèbre panneau classé monument historique n’a été endommagée (il s’agit simplement de draps noirs et de draps blancs savamment accrochés pour changer les lettres, comme on peut le voir sur certains clichés). D’ailleurs, Danny Finegood, le blagueur de 1976, n’avait écopé pour sa part que d’un simple rappel à la loi…