Directeur général d’une agence de recrutement à Swindon, au Royaume-Uni, Don Bryden a décidé d’accorder des congés payés supplémentaires à ses salariés non-fumeurs.
Le dirigeant de KCJ Training and Employment Solutions a pour objectif de traiter avec équité ceux qui prennent des pauses cigarettes et ceux qui n’en prennent pas et qui, par conséquent, travaillent plus : « Je veux m’assurer que ceux qui restent assis et travaillent pendant que d’autres prennent leur pause cigarette reçoivent une sorte de compensation » explique Don Bryden à la BBC.
En effet, le patron, lui-même fumeur, a calculé que trois pauses cigarette quotidienne de dix minutes chacune représentaient plus de 16 jours sur une année entière : « Avec trois pauses cigarette de dix minutes chaque jour, on arrive à 16 jours et quart sur l’ensemble de l’année sur la base d’une journée de huit heures. (…) Quant à celles et ceux qui ne prennent qu’une seule pause quotidienne, ils passent cinq jours par an à fumeur au travail ».
Ainsi, après ses calculs, Don Bryden a donc accordé quatre jours de congés payés supplémentaires à ses salariés non-fumeurs. Une nouvelle plutôt bien accueillie par l’ensemble de ses salariés, fumeurs et non-fumeurs confondus.
Il avait eu l’idée en voyant que certaines sociétés japonaises avaient instauré la même politique. Il indique cependant qu’il ne s’agit pas là d’une manière de lutter contre le tabac, seulement récompenser ceux qui prennent moins de pauses : « Ce que je dis, c’est que si vous faites une pause tabac, très bien, faites-le. Je ne demande à personne d’arrêter ».
Cependant, il serait prêt à soutenir les employés qui aimeraient devenir non-fumeurs, promettant un jour de congé supplémentaire à tout salarié arrêtant la cigarette pendant trois mois, et deux jours pour six mois d’abstinence : « N’oubliez pas, un lieu de travail plus sain rend les gens plus heureux » conclut-il.