La Chine a fermé son camp de base situé sur le mont Everest afin de nettoyer la zone, peu épargnée par la pollution provoquée par le tourisme.
Régulièrement surnommé de manière péjorative « la plus haute poubelle du monde », en raison des nombreux détritus que l’on y trouve, le mont Everest s’en trouve menacé.
Conscient des conséquences désastreuses d’une telle pollution, la Chine a décidé de fermer son camp de base, perché au pied du « toit du monde » à plus de 5 000 mètres d’altitude, pour une durée indéterminée afin de procéder au nettoyage de la zone, jonchée d’ordures.
Point de départ de l’ascension, le site ne sera donc plus accessible aux touristes durant les opérations. Seuls les alpinistes agréés pourront y accéder. En revanche, les autorités permettront aux caravanes touristiques de continuer de visiter le fameux monastère tibétain de Rongbuk, construit à proximité en 1902.
L'agence de presse nationale Xinhua a indiqué que 8,4 tonnes d'ordures avaient été collectées dans cette zone sur la seule année 2018, précisant qu’une équipe composée de 200 personnes allait être formée afin de récupérer ce qu’il reste d’ordures sur place.
Pour rappel, environ 60 000 touristes et guides visitent chaque année le versant chinois de la célèbre montagne qui demeure le plus haut sommet du monde, culminant à 8 848 mètres.