Une île méditerranéenne, au cadre paradisiaque, doit faire face à une sérieuse infestation de rats.
Le décor de carte postale vire peu à peu au cauchemar !
Une de plus belles îles de la Méditerranée, qui accueille chaque jour une dizaine de milliers de touristes, attirés par la beauté des lieux, est aujourd'hui confrontée à une problématique sanitaire qu'elle n'avait pas anticipée.
Réputé pour ses eux cristallines et ces criques splendides, ce petit bout de terre paradisiaque connait en effet le revers de la médaille, en subissant la loi de... rongeurs envahissants. Une situation préoccupante qui menace la biodiversité de l'île.
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Cette île paradisiaque est envahie par les... rats
Sur le papier, Comino est un endroit de rêve. Dans le jargon des influenceurs, on dirait d'ailleurs qu'il s'agit d'un lieu instagrammable !
Il faut dire qu'avec son cadre idyllique, cette île magnifique de l'archipel de Malte a tout pour plaire aux touristes qui voudraient à tout prix épater la galerie avec de superbes clichés de vacances. Mais dans les faits, l'envers du décor s'avère bien différent.
Depuis de longs mois, Comino est envahie par... les rats qui pullulent aux quatre coins de l'île. Provoquée par un afflux touristique toujours plus important, cette infestation devient progressivement incontrôlable, plongeant l'île dans une crise écologique et sanitaire sans précédent.
« C'est une situation insupportable (...) La foule est inimaginable », déplore ainsi André Callus, membre du collectif militant « Moviment Graffitti », dans des propos rapportés par le Journal des Femmes.
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Hélas, les conséquences de ce tourisme de masse dépassent tout ce que l'on avait pu imaginer jusqu'alors, car les nombreux vacanciers, qui accostent au quotidien à Comino, sèment une pollution nocive pour l'environnement. L'accumulation de leurs déchets pose un sérieux problème, car ces amas nauséabonds attirent les rats. Se faufilant au milieu des ordures qui s'amoncellent, les rongeurs prolifèrent ainsi, à une vitesse vertigineuse, devenant de véritables prédateurs pour la faune endémique.
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Les rats s'attaquent principalement aux œufs d'oiseaux marins, dont ceux des puffins, menaçant à terme la survie de cette espèce. Mais ce n'est pas tout. Ils rongent également les câbles électriques et font craindre l'apparition de nouvelles pathologies, car le risque de transmission de maladies graves chez l'homme et les animaux est désormais bien réel.
C'est pourquoi les militants pour la préservation de l'environnement exigent des mesures concrètes pour tenter d'endiguer le phénomène. Ces derniers réclament notamment le nettoyage fréquent des plages et la surveillance des zones sensibles, tout en suggérant davantage de prévention auprès des touristes. La mise en place de quotas de fréquentation, mais aussi un renforcement des contrôles des entrées sur le territoire sont par ailleurs demandés.
Affaire à suivre.
