Il semblerait que la cause du réchauffement climatique soit une priorité chez les plus jeunes et c'est tant mieux. Alors que l’on connaît tous la jeune militante suédoise de 16 ans Greta Thunberg, c’est aujourd’hui une tout autre jeune fille de 9 ans qui fait cette fois-ci parler d’elle.
Crédit : Thomas Brégardis/ Ouest France
La Cop 25 a débuté lundi 2 décembre à Madrid. L’occasion pour les dirigeants des pays du monde entier de discuter et mettre en place (une énième fois) des supposées solutions pour la planète, afin de réduire le réchauffement climatique.
Si les plus sceptiques d’entre nous ne croient pas un instant à de quelconques améliorations pour notre planète, avec d’éternels débats qui tournent en rond, la venue d’une jeune fille pourrait peut-être ramener un peu d’espoir.
Telle Greta Thunberg qui avait été révélée au monde entier lors de la Cop 24 de Katowice en Pologne en 2018, Zoé - à peine 9 ans - pourrait être la révélation de cette année. La jeune militante nous vient tout droit de Chine - de Chandgu dans la région du Sichuan où elle est née et grandit avec sa famille et son papa, Bin Li, qui l’accompagne dans ses déplacements.
Le combat de Zoé : sauver les pandas qu’elle chérit et admire depuis qu’elle a visité enfant le Centre de recherche sur le Panda géant de Chendgu. La passion de la jeune fille, qui possède une quantité d’innombrables peluches à l’effigie de ce gros mammifère, se poursuit jusqu’à son serre-tête, orné de deux têtes de pandas.
La jeune Zoé sait de quoi elle parle et a de suite posé les bases de sa venue : « je veux sauver les pandas. Eux aussi sont menacés par le changement climatique ».
L’urbanisation de la Chine menace les pandas
La jeune militante maîtrise parfaitement son sujet qu’elle aura l’occasion d’approfondir lors d’une conférence qu’elle devrait tenir aujourd’hui, comme le rapportent nos confrères de Ouest France : « Zoé distribue une jolie carte postale dessinée avec, à l’arrière, l’heure de son discours : ‘Mercredi 4 décembre, 15h30, salle Mocha, Hall 4’ ».
Zoé leur explique notamment que le territoire des pandas s’est considérablement réduit à cause de l’urbanisation. « Aujourd’hui, on ne les trouve plus que dans le Sichuan, chez moi, et aussi, dans le Shaanxi et le Gansu ». Leur territoire s’étendait dans tout le Sud et l’Est de la Chine, ainsi qu’en Birmanie et dans le Nord du Vietnam.
« Les villes de Chine grandissent trop vite. Il y a trop de routes, de maisons, tout cela empiète sur l’habitat du panda, raconte-t-elle. Le réchauffement climatique et les gens qui ramassent le bois menacent aussi les bambous, la nourriture exclusive des pandas. Or, ils ont besoin d’en manger énormément chaque jour pour vivre », rappelle-t-elle.
Son combat est important et bénéfique. Arrivera-t-elle néanmoins à mettre la lumière sur celui-ci, tout comme la jeune suédoise a réussi à le faire ?