En Chine, le fameux test anal du Covid-19, jugé dégradant par de nombreuses personnes, va être généralisé pour les voyageurs étrangers dans deux aéroports chinois. Focus.
C’est une décision qui restera dans les annales !
La Chine a décidé de rendre obligatoire le dépistage… anal du Covid-19 pour tous les voyageurs étrangers arrivant sur son sol.
Révélée par nos confrères britanniques du Times, cette mesure intervient alors que les voisins japonais avaient expressément demandé à leurs homologues chinois de ne plus pratiquer ce test anal sur ses ressortissants, arguant du fait que celui-ci représentait une « profonde souffrance psychologique ».
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Généralisation du test anal Covid-19 pour les voyageurs étrangers, dans les aéroports de Pékin et Shangai
Mais face à ces critiques, Pékin a fait la sourde oreille, imposant ce dépistage particulier que certains qualifient d’humiliant et qui a suscité beaucoup de commentaires, tantôt moqueurs et tantôt indignés.
Les autorités sanitaires chinoises considèrent ce test comme le plus fiable pour dépister le virus, affirmant que les traces de Covid-19 restent plus longtemps dans le système digestif que dans les voies respiratoires.
Ce test consiste à introduire un long écouvillon, d’une longueur comprise entre 3 et 5 cm, dans l’anus et de le tourner avec délicatesse.
L’opération dure une dizaine de secondes, selon l’Agence sanitaire chinoise, qui va prochainement ouvrir des centres de dépistage, privilégiant cette méthode dans les aéroports de Pékin et Shanghai.
Une alternative pourrait toutefois être proposée à celles et ceux qui refuseront de se soumettre au test, mais ces personnes devront vraisemblablement fournir, à la place, un échantillon de… selles, à leur arrivée.
2021 risque donc d’être une annus horribilis pour les voyageurs se rendant en Chine…