Les prétendants au RSA seront-ils contraints de travailler pour obtenir leur allocation à l’avenir ? Un dispositif test sera lancé en ce sens dans plusieurs départements à compter de janvier 2023.
C’est une mesure loin de faire l’unanimité !
Proposé par Emmanuel Macron dans son programme de réélection, le RSA conditionné à des heures de travail sera bien testé l’an prochain.
Dès janvier 2023, ce dispositif controversé, qui avait suscité la polémique durant la campagne présidentielle, fera ainsi l’objet d’un test grandeur nature dans certains départements, qui n’ont pas encore été dévoilés.
Selon les informations de plusieurs médias, les Alpes-Maritimes, la Somme ou encore le Nord feraient partis de ces territoires pilotes. Il se murmure également que le Vaucluse et l’Essonne se seraient, eux, portés volontaires pour l’expérience.
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Faudra-t-il bientôt travailler pour toucher le... RSA ?
Le gouvernement souhaite donc conditionner le versement du Revenu de Solidarité Active à 15/20 heures travaillées par semaine, mais comment cela s’articulera dans les faits ?
Tout au long de cette période de test, les démarches se dérouleront de la manière suivante : il y aura tout d’abord une phase de diagnostic durant laquelle un bilan sera dressé avec l’allocataire afin de déterminer son orientation.
Un logiciel commun, consultable par les allocataires ainsi que les personnes chargées de leur dossier, sera par ailleurs disponible pour un suivi concret.
Ce fonctionnement sera finalement assez similaire à celui en vigueur pour l’ensemble des demandeurs d’emploi.
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Des mesures suffisantes ? Seul l’avenir le dira !
Pour rappel, la Cour des comptes a pointé par le passé les faiblesses et l’inefficacité du RSA - qui a remplacé le RMI (Revenu minimum d’insertion) en 2008 -, ce qui explique la volonté gouvernementale de réformer le dispositif.