En Laponie, la fonte des glaces empêche les rennes de trouver de la nourriture

À l’approche des fêtes de Noël et la magie de cette période, on en oublie que le lieu de résidence du Père Noël est elle aussi touchée par le réchauffement climatique. Personne n’est épargné par la hausse des températures.

Crédit : Terence Mendoza/ Shutterstock

La zone Arctique, et donc la Laponie, est la région la plus impactée par le changement climatique. Comme le rapporte le site France info, « le réchauffement climatique est deux fois plus rapide dans l’Arctique que dans le reste de la planète ». Une hausse inquiétante et plus importante qui voit les températures de cette zone géographique de la planète augmenter de 2°C jusqu’à 4°C : « on est déjà au-delà de l’accord de Paris et la tentative de limiter la hausse des températures à 1,5°C. Dans le Grand Nord, nous sommes déjà à +2°C et même à +4°C par endroit », déplore Bruce Forbes, le géographe qui dirige le groupe d’études sur le changement climatique en Norvège : « Ça arrive trop vite ».

Le constat est aussi déplorable en Laponie suédoise où les animaux stars de la région, les rennes, sont frappés de plein fouet par ce changement climatique. Alors que la tradition scandinave repose sur la migration des rennes vers l’Est en période d’hiver, ce modèle ancestral pourrait ne plus avoir lieu.

Niila Inga, un éleveur du peuple autochtone sami, possède 8000 rennes. Mais cette année, seule la moitié de son troupeau a pu migrer. L’autre moitié est fortement menacée. En cause, la fonte de la neige. Une fois passée à l’état liquide, l’eau gèle et va former des couches de glaces qui recouvrent la nourriture des rennes, le lichen.

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« Une couche de glace s’est formée à cause de la pluie tombée sur la neige. Cela devient très glacé et les rennes ne peuvent pas sentir le lichen à travers », complète Niila Inga.

Les résultats dans la région sont lourds de conséquences. Dans l’archipel norvégiens, ce sont 200 rennes qui ont été retrouvés morts de faim. Les femelles peinent à mettre au monde des bébés en bonne santé.

Pour tenter de pallier ce problème, les éleveurs prennent la décision de nourrir directement leurs bêtes, mais les coûts sont élevés.

La région tente de faire changer les choses en attirant l’attention de l’Union Européenne afin que des efforts soient réalisés pour limiter la hausse des températures. La population locale pointe aussi les industries minières et forestières qui participent au réchauffement.

Source : France info
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