Il arrive que l’on soit tenté de rattraper notre retard en roulant un peu plus vite que ne l'autorise le code de la route. Le problème, outre le danger de la vitesse, c'est le nombre de radars qui bordent nos routes. Fixes ou mobiles, ces appareils ne ratent pas une occasion de nous rappeler à l’ordre.
Les radars : la bête noire des automobilistes
En 2022, la sécurité routière a comptabilisé 40 millions d’amendes. Et 15 millions d’entre elles sont liées à des excès de vitesse. Il faut dire que les radars ne cessent de fleurir le long des routes françaises. Certains diront qu’ils sont là pour veiller à la sécurité des automobilistes et d’autres affirment qu’ils sont surtout utiles pour remplir les caisses de l’État.
Quoi qu’il en soit, même si l’on ne se considère pas comme un chauffard, mieux vaut rester vigilant pour éviter de perdre de l’argent bêtement.
Titulaire d’un permis probatoire, ce père de famille a perdu son droit de conduire en une fraction de seconde
Vigilant, ce conducteur ne l’a pas du tout été ce jour-là. Dimanche 10 septembre, il se rendait à un repas de famille en empruntant la RN 374, à proximité de Cavigny. Cette ville se situe dans le département de la Manche.
Sur cette route, l’homme, âgé de 20 ans selon “Ouest France”, a été flashé à 193 km/h au lieu de 100 km/h. En effet, il n’avait pas le droit de rouler à 110 km/h car il était titulaire d’un permis probatoire au moment de l’infraction. En tant que jeune conducteur, il était donc tenu de respecter des limitations de vitesse spécifiques.
Flashé à 193 km/h, il n’était pas seul dans la voiture
Si les gendarmes s’attendaient à trouver cet homme seul dans sa voiture, ils ont été très surpris de découvrir qu’il était accompagné de son épouse et de son bébé. Mais les forces de l’ordre n’avaient pas fini d’être étonnées.
Car ce conducteur très pressé a cherché à expliquer son gros excès de vitesse. En réalité, il se rendait à un repas de famille et craignait d’être en retard pour savourer sa part de gâteau.
Les gendarmes ont raconté cette histoire saugrenue sur les réseaux sociaux
Cette histoire inattendue, les gendarmes n’ont pas hésité à la partager sur leur compte Facebook. Ils ont même profité de cette occasion pour rappeler aux automobilistes que le fait de rouler à très grande vitesse n’apportait rien de bon.
Pour ce père de famille, la journée a viré au cauchemar car sa voiture lui a été confisquée et son permis retiré. Après cela, la part de gâteau ne devait plus vraiment être un souci pour lui. Une chose est sûre, il devra attendre un long moment avant de pouvoir s'assoir, à nouveau, face au volant d’une voiture.
Sur Facebook, les gendarmes qui ont interpellé cet homme ne se sont pas gênés pour faire la leçon à tous les automobilistes pressés. “Qui veut sa part de gâteau, respecte les panneaux !” ont-ils publié en dévoilant la photo de la voiture confisquée.
Nous serons toujours là pour vous « dépanner » si besoin, comme notre champion du week-end, déniché sur l' #A4 à Landrecourt
— Gendarmerie de la Meuse (@Gendarmerie_055) May 31, 2021
193 km/h au lieu de 130 km/h
Immobilisation administrative 7 jrs
Service voiturier inclus
RIP petit permis #VivreEnsemble #RoutePlusSure pic.twitter.com/7bSUsXbnRh