Ce mardi 23 février, la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal a annoncé que des protections périodiques gratuites allaient être disponibles pour toutes les étudiantes dès la rentrée prochaine.
Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, a annoncé une nouvelle mesure pour lutter contre la précarité des jeunes. D’ici la rentrée prochaine, des distributeurs de protections périodiques gratuites vont être installés dans les universités françaises, et seront accessibles à toutes les étudiantes.
1500 distributeurs de protections périodiques gratuites
Dès les prochaines semaines, les distributeurs vont être installés dans les résidences universitaires du Crous et les services de santé universitaires.
« Dans les toutes prochaines semaines, on va installer des distributeurs de protections périodiques gratuites dans les universités françaises. Ces distributeurs seront situés dans les lieux de passage, dans les résidences universitaires, dans les services sanitaires des campus. On vise un objectif de 1500 distributeurs à la rentrée qui seront à la disposition de toutes les étudiantes », a affirmé la ministre.
Dans l’enseignement supérieur, la précarité menstruelle concernerait 1 personne sur 3. Avec les organisations étudiantes nous travaillons à mettre en œuvre de nouveaux dispositifs pour répondre à cet enjeu. pic.twitter.com/Z42agdTxvS
— Frédérique Vidal (@VidalFrederique) February 23, 2021
Chacun de ces distributeurs contiendront 300€ de recharges menstruelles. Frédérique Vidal a également affirmé que ces protections périodiques seront « respectueuses de l’environnement ».
Des protections gratuites pour lutter contre la précarité menstruelle
Cette mesure a été prise par le gouvernement afin de lutter contre la précarité des jeunes, et notamment la précarité menstruelle qui touche une étudiante sur 3. En moyenne, les femmes doivent dépenser 5 à 10€ par mois pour avoir des protections hygiéniques, et cette somme peut rapidement augmenter en cas d’achat d’antidouleurs, parfois indispensables.
Crédit photo : Dominique Breugnot Photographer
Des initiatives ont déjà été mises en place dans certaines universités, mais elles restent locales. Selon une étude, 6 étudiantes sur 10 ont affirmé avoir déjà manqué les cours ou leur travail pour des raisons médicales liées à leurs menstruations.