Ils ont d'abord échoué avant de réussir, voici 5 entrepreneurs célèbres qui n'ont jamais rien lâché

Ils ont d’abord échoué avant de réussir ! Ces cinq chefs d'entreprise sont la définition même du mot persévérance.

« Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort », dit le célèbre aphorisme de Nietzche !

Voilà un adage, ô combien inspirant, que certains entrepreneurs, qui n’ont jamais baissé les bras malgré les nombreux obstacles rencontrés dans leur carrière, ont su appliquer à la lettre.

En effet, quelques-uns des plus célèbres hommes d’affaires au monde ont d’abord échoué avant de connaître le succès.

Des exemples d’opiniâtreté dont la détermination à toute épreuve et la faculté à se relever, même après l’échec, sont autant de sources d’inspiration pour les jeunes générations.

Et parmi ces businessmans persévérants se trouvent certaines célébrités que vous n’auriez jamais soupçonnées, car derrière chaque « success story » se cache bien souvent une faillite personnelle qui, paradoxalement, sert de tremplin.

Voici cinq entrepreneurs qui n’ont jamais rien lâché !

1 - Pierre Kosciusko-Morizet (PriceMinister)

Crédit : Wikimedia Commons

Moins connu que l’entreprise qu’il a fondée en 2000 (PriceMinister ndlr) et qu’il a depuis vendu à prix d’or au géant japonais Rakuten, Pierre Kozsiusko-Moriset n’est pas que le frère de Nathalie (ancienne ministre de l’Écologie), il est aussi un brillant entrepreneur français à qui tout semble avoir réussi.

Son début de carrière n’a pourtant pas été des plus faciles ! Sa première tentative en tant qu’entrepreneur s’est même soldée par un échec cuisant.

En 1998, alors étudiant au sein de la prestigieuse école HEC, Pierre décide ainsi de se lancer dans les affaires en créant sa société de conseil, qu’il baptise Visualis. Comme beaucoup, il croit dur comme fer en son projet et pense détenir un concept novateur qui ne peut que marcher. Mais rien ne va se passer comme prévu !

Âgé à l’époque de 20 ans, Pierre Koziusko-Morizet est en effet bercé d’illusions et n’anticipe pas assez la réaction des potentiels clients.

De son propre aveu, il multiplie « les erreurs » et doit très vite se rendre à l’évidence, il n’est pas fait pour travailler seul et doit s’entourer.

Au bout de quelques mois, son rêve d’entreprendre devient peu à peu un cauchemar et son entreprise un fiasco. Après une année d’existence, la société fait faillite et PKM doit repartir de zéro.

Il le fera avec brio un an plus tard en cofondant le site de vente en ligne PriceMinister, qui deviendra une plateforme de référence.

2 - Soichiro Honda (Honda Motor Co)

Crédit photo : Honda History

L'échec peut parfois s'avérer être la meilleure source de motivation possible ! Soichiro Honda le sait mieux que quiconque !

Le fondateur de la célébrissime marque d’auto-moto japonaise a en effet trébuché à plusieurs reprises, avant de prospérer et devenir ce chef d'entreprise mondialement réputé.

Mécanicien autodidacte, ce fils de forgeron né en 1906 apprend son métier à Tokyo dès l'adolescence, avant d'ouvrir un garage en 1928 dans son village natal, situé au pied du Mont Fuji. Il est alors âgé de 22 ans !

En 1937, il crée sa première entreprise baptisée Tokai Seiki, spécialisée dans la construction de pièces pour pistons. L'un de ses clients à l'époque n'est autre que la firme Toyota, qui deviendra bien plus tard l'un de ses plus grands concurrents. En parallèle, il commence à construire des vélos motorisés qui connaissent un certain succès.

Mais alors que sa société commence à se faire un nom, Honda va connaître un brutal coup d'arrêt pendant la Seconde Guerre mondiale. Son usine est en effet bombardée pendant le conflit en 1944 puis subira l'année suivante un séisme ravageur, qui met un terme définitif à son activité. Honda parviendra tout de même à vendre les restes de sa société et repartira de zéro en fondant l'entreprise qui porte son nom. 

En 1949, il crée sa première véritable motocyclette puis devient numéro un des ventes de deux-roues au Japon, sept ans plus tard. Dans les années 60, il se diversifie et s'attaque au marché de l'automobile qu'il finira par inonder avec ses modèles très prisés, notamment la célèbre Civic. Honda remportera également d'importants succès en sport automobile, devenant peu à peu une référence du genre.

Le reste appartient à l'histoire !

3 - Marc Simoncini (Meetic)

Crédit photo : Wikimedia Commons

La présence dans ce top du fondateur de Meetic a de quoi surprendre, tant son parcours a des airs de « success story » et pourtant, Marc Simoncini a lui aussi connu l’échec et ce, dès ses débuts dans la fosse aux lions.

Retour en 1984 ! 

Après une scolarité pour le moins chaotique, Marc Simoncini parvient tout de même à décrocher cette année-là un diplôme en informatique, au sein de la prestigieuse école Supinfo de Montreuil.

Dans la foulée, en 1985, il se lance et fonde à Dijon sa première entreprise baptisée CTP, spécialisée dans la fourniture de services Minitel.

Un choix qui a du sens à une époque où l’appareil est en vogue dans le pays. Mais rien ne va se passer comme prévu et en seulement quelques mois, il est obligé de mettre la clé sous la porte, en raison du défaut de paiement d’un de ses principaux clients.

Une déconvenue qui aurait pu en décourager plus d’un, mais il faut croire que certains sont plus tenaces que d’autres.

Dès 1989, il remet le pied à l’étrier en fondant une nouvelle entreprise puis une seconde en 1998, connaissant tour à tour le succès et l'échec, avant finalement de créer en 2001 le site de rencontres Meetic, une référence en la matière.

Son parcours, comme il aime à la rappeler, est d’ailleurs fait de hauts et de bas, mais il n’a jamais abandonné.

Et sa persévérance a payé puisqu’il est aujourd’hui à la tête d’une fortune personnelle estimée à environ 400 millions d’euros !

4 - Walt Disney (The Walt Disney Company)

Crédit photo : Disney

Partout dans le monde, le nom de Walt Disney évoque la magie et le romantisme des dessins animés dont raffolent tant les enfants.

Les plus célèbres personnages de la franchise, à commencer par Mickey Mouse, ont ainsi marqué plusieurs générations de petits bambins, devenant au fil du temps de véritables figures de la pop-culture.

Et si Disney est aujourd’hui un empire colossal qui fait rêver les plus jeunes avec ses films et ses parcs d’attractions, ce n’était pas gagné d’avance car son fondateur a connu un échec retentissant avant d’atteindre les sommets.

Né en 1901, Walter Elias Disney a en effet connu un début de carrière pour le moins compliqué.

En 1919, à son retour de la Première Guerre mondiale, où il officia en France comme ambulancier volontaire après l’armistice, le natif de Chicago postule ainsi, sans succès, pour de nombreux jobs dans le dessin publicitaire, avant finalement de décrocher un petit travail dans un studio de pub de Kansas City.

L’expérience sera de courte durée mais il y rencontre Ubbe Ert Iwerks avec lequel il va fonder sa première société Iwerks-Disney Commercial Artist », en janvier 1920.

Les deux compères se spécialisent dans les courts-métrages et obtiennent rapidement un contrat avec une entreprise qui fournit des films publicitaires pour le cinéma. Hélas, cette dernière fait faillite en 1923 et le duo, qui n’avait pas d’autres partenaires, est contraint de déposer le bilan.

Walt, alors ruiné, décide de rejoindre son frère aîné Roy à Hollywood et monte avec lui une petite entreprise de films d’animation qu'ils baptisent Disney Brothers Studio (La société sera renommée Walt Disney Studio en 1926). Ils ne le savent pas encore, mais ils viennent de donner naissance à l’une des plus grandes entreprises du XXe siècle.

Les débuts sont toutefois difficiles et les deux hommes sont même dans l’obligation de travailler dans le… garage de leur oncle, n’ayant pas les moyens de s’offrir un studio. Mais après la signature d’un contrat en octobre 1923, les commandes affluent et Walt demande à son vieil ami Ubbe Ert Iwerks, resté à Kansas City, de le rejoindre en Californie.

De cette nouvelle collaboration naîtront deux personnages marquants des dessins animés réalisés par Disney, d’abord « Oswald le lapin chanceux » puis un certain « Mickey Mouse ».

La suite, tout le monde la connaît et celle-ci relève d’un conte de fée !

5 - Bernard Tapie

Crédit photo : Getty Images

La réputation de Bernard Tapie n’est plus à faire et, que l’on aime ou pas le personnage, force est de reconnaître que l’intéressé est doué pour les affaires !

Aujourd’hui atteint d’un cancer, le businessman aux 1001 vies a connu un parcours, fait de hauts et de bas, mais surtout caractérisé par une fulgurante ascension vers les sommets.

Tout le monde a ainsi en tête ses succès en affaires, sa gloire, sa richesse et son train de vie dispendieux - que d’aucuns qualifieraient d’ostentatoire - mais aussi ses déboires avec la justice.

En revanche, ce que beaucoup de personnes ignorent, c’est que l'ancien patron d’Adidas et du club de football de l’OM a connu un échec cinglant à ses débuts. Un revers qui aurait pu lui coûter très cher !

Nous sommes en 1974 et Bernard Tapie, alors âgé de 31 ans, décide de se lancer véritablement dans les affaires.

Après avoir vendu le petit magasin de téléviseurs qu’il avait créé quelques années auparavant, il monte, avec un associé, une entreprise de service médical, baptisée Cœur Assistance. Celle-ci propose, via un abonnement payant, des boîtiers d’alarmes portables permettant aux personnes souffrant de maladies cardiaques de contacter instantanément les secours, en cas d’urgence.

Sur le papier, le projet tient la route mais ce sera pourtant un fiasco !

À peine est-elle lancée que la société doit cesser son activité, suite à une plainte déposée par l’Ordre des médecins. Pis encore, Bernard Tapie sera condamné pour « publicité mensongère » et échappera de peu à la prison.

Ce premier accident de parcours aurait pu le dissuader de continuer dans les affaires, mais c’est mal connaître l’intéressé.

Bernard Tapie s’en relèvera et fera fortune dans les années 80, en se spécialisant dans le rachat puis le redressement des entreprises en difficulté, dont certaines seront revendues à prix d’or.

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