Claudine Descamps est une monitrice d’auto-école qui vit à Perpignan. Âgée de 76 ans, elle est passionnée par son métier et ne compte pas prendre sa retraite.
Il y a des personnes qui ne veulent pas entendre parler de retraite et pour qui le travail, c’est la santé. C’est le cas de Claudine Descamps, une femme âgée de 76 ans qui travaille toujours comme monitrice d’auto-école.
Depuis qu’elle a 13 ans, elle est passionnée par la conduite et a décidé d’en faire son métier… pour ne jamais s’arrêter.
« J’ai toujours adoré conduire. Je ne sais pas comment l’expliquer. Mon père m’a tout appris sur une 2 CV. À cette époque, il fallait tirer fort et tourner pour passer les vitesses », se rappelle-t-elle.
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Claudine a commencé sa carrière professionnelle comme chauffeuse de taxi, avant de devenir monitrice d’auto-école. Un travail qu’elle n’a plus jamais quitté.
« C’est un métier de passion, a-t-elle expliqué. Quand je me lève le matin, je regarde mon planning et je sais que les élèves m’attendent. Ils ont besoin de moi, c’est comme une mission et je l’accomplis avec plaisir. Je ne veux pas m’arrêter. »
À 76 ans, elle est monitrice d’auto-école
Même si Claudine aurait pu prendre sa retraite il y a une dizaine d’années, elle ne s’arrête pas et pour cause : il y a un an et demi, elle a été embauchée dans une nouvelle auto-école, à Perpignan. Actuellement, elle travaille 35 heures par semaine sur six jours et tous les après-midi du lundi au samedi.
« Quand nous avons reçu sa candidature, nous pensions qu’elle souhaitait travailler quelques heures seulement, a confié Cyril Collot, le gérant de l’auto-école. Mais non, elle cherchait un temps plein. J’ai vite été convaincu par son expérience et sa grande volonté. On l’oblige à prendre des congés car elle ne se repose jamais ! »
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Pendant ses 40 ans de carrière, Claudine a rencontré de nombreux élèves et a vu les voitures devenir de plus en plus autonomes.
Une visite médicale une fois par an
Aujourd’hui, la septuagénaire est sans doute la doyenne des monitrices d’auto-école de France. Pour qu’elle puisse continuer de travailler, elle est obligée de passer une visite médicale une fois par an, pendant laquelle les médecins contrôlent sa vue et son équilibre. Des examens qu’elle valide chaque année haut la main.
Dans son auto-école, l’âge de Claudine ne gêne personne : ni ses collègues, et encore moins ses élèves.
« Il m’arrive de leur demander si ça les dérange d’avoir une mamie qui leur apprend à conduire », plaisante-t-elle.
Tant que les médecins et la préfecture de Perpignan l’autoriseront à travailler, Claudine compte bien continuer son activité le plus longtemps possible.