L’association Sea Shepherd a annoncé via un communiqué de son fondateur Paul Watson, mettre un terme à leur campagne annuelle de harcèlement des baleiniers japonais, dans le Grand Sud. Cela s’explique par le fait que l’association se trouve être limitée face à la puissance maritime nippone.
Crédit photo : Sea Shepherd
Depuis 12 ans, Sea Shepherd réalise des opérations pour empêcher les navires japonais de chasser les baleines en haute mer. En l’espace d’une douzaine d’années, ce sont des milliers de cétacés qui ont pu être sauvés, et l’association a permis de révéler au monde entier les méthodes et les activités illégales des baleiniers japonais.
Crédit photo : Sea Shepherd
Pour autant, la campagne ne sera pas mise en place cette année, de nouvelles stratégies étant nécessaires pour pouvoir lutter. De fait, Watson reconnaît que la campagne 2016-2017 a eu un impact bien plus faible. Cette baisse trouve son origine dans les moyens de défenses du Japon, qui ont trouvé le moyen d’éviter les bateaux de l’ONG.
Il est donc plus judicieux de concentrer leurs efforts et leurs forces dans une lutte qui peut être gagnée, comme il l’explique dans le communiqué : « Nous avons découvert que le Japon recourt désormais à une surveillance militaire pour suivre en temps réel par satellite les mouvements des bateaux de Sea Shepherd. S’ils savent où nos navires se trouvent à tout moment, ils peuvent facilement nous éviter. Nous ne pouvons lutter contre leur technologie de type militaire ».
Crédit photo : Sea Shepherd
Les relations entre le Japon et Sea Shepherd ne sont pas les meilleures du monde. L’association et d’autres organisations, estiment que le pays contourne le moratoire international de 1986 sous de faux prétextes scientifiques, et mettent à mort des centaines de baleines chaque année pour les revendre par la suite !