Gustav Klimt, peintre et graveur symboliste Autrichien, figure de proue du mouvement artistique « La Sécession Viennoise », célébré entre autres pour son œuvre « Le Baiser » et pour son style novateur, reprend vie.
Inge Prader, photographe autrichienne (on ne change pas une patrie qui gagne), a donné un second souffle aux prouesses Klimtiennes à travers le prisme de son objectif. Notamment par le biais des deux plus grands succès de l’artiste : « La frise Beethoven » (1902) et « Le Cycle d’or ». Sans jamais avoir eu recours à la facilité (il n’est ni question de caricature, ni de copie dans le travail d’Ingrid) c’est à travers le corps d’individus réels et de décors savamment étudiés qu’elle a donné un second souffle à l’art de Klimt. On peut dire qu’elle se l’est même ré-approprié.
Pour rappel, Gustav Klimt avait bouleversé les codes artistiques de son propre pays. Fatigué par l’obscurantisme ambiant, il avait créé son propre mouvement artistique « La Sécession Viennoise » afin de bouleverser les ambitions créatrices de l’époque (cantonnées selon lui à des règles et des lignes trop déterminées) et dans l’optique d’exporter les talents autrichiens à l’international.
Ambassadeur de l’« hyper-stylisé » avec ses courbes abondantes et son absence de perspectives et amoureux de l’ornement grâce à son expérience en gravure, il avait su réaliser la prouesse de donner à son œuvre une dimension unique. Une composition où le décor fait corps, à part entière, avec ses sujets. Une œuvre intemporelle et indémodable donc.
Des œuvres qui, pour la petite histoire, avaient connu un certain succès de scandale ; Klimt ayant pour prédilection des thématiques controversées comme les nus de femmes et autres allégories des mythes antiques.
Ces photos avaient été présentées en mai 2015 à l’occasion du gala annuel de l’organisation caritative autrichienne Life Balls, une association œuvrant à la récolte de fonds afin de financer la recherche sur le virus du sida.
Et si, par le plus grand des hasards, vous aviez des convives à impressionner lors d’un dîner ce week-end, saviez-vous que Dali avait illustré l’œuvre la plus connue de Dante ? Et même, qu’il avait illustré une édition inédite du conte d’Alice aux Pays des Merveilles ?