Invité sur le plateau de BFMTV, le président du Comité stratégique des centres E.Leclerc a affirmé que le prix du papier toilette risquait d’augmenter fortement. Cette inflation touche également les mouchoirs en papier et l’essuie-tout.
Dimanche 3 avril, le plateau de BFTM TV recevait Michel-Édouard Leclerc, président du Comité stratégique des centres E.Leclerc. Ce dernier était interrogé sur les conséquences économiques de la guerre en Ukraine, notamment sur les produits de consommation.
Le prix du papier toilette va augmenter
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que son verdict est sans appel. Selon lui, le prix du papier toilette « va augmenter considérablement ». La raison ? Le gros déficit de papier. Cette inflation touche également les mouchoirs en papier et l’essuie-tout.
Le prix du papier toilette va «augmenter considérablement» selon Michel-Édouard Leclerc (@Leclerc_MEL) pic.twitter.com/MHo0ZzgXH1
— BFMTV (@BFMTV) April 3, 2022
De son côté, TF1 indique que le coût de ces produits avait déjà augmenté depuis le début de l’année. Manque de chance, il risque de connaître une hausse de 30%, rappelle la chaîne dans son reportage. Cette situation est liée à l’augmentation du prix de la pâte à papier et au prix du gaz qui fait fonctionner les machines permettant de sécher le papier.
« Avec l’augmentation des coûts, on a multiplié l’électricité par deux, le gaz par quatre. On était sur un montant d’un million d’euros par an ; là, on est sur trois millions d’euros », a expliqué le directeur général d’un fabricant de papier toilette basé en Normandie.
Pas de risque de pénurie avant cet été
Celui qui a été élu « patron préféré des Français » en 2021 a également fait des révélations sur le risque de pénurie de produits alimentaires liés au conflit entre la Russie et l’Ukraine : «Il n’y a pas aujourd’hui de risque majeur de pénurie de quoi que ce soit pour la consommation courante, au moins d’ici l’été », a déclaré Michel-Édouard Leclerc.
Toutefois, ses prévisions ne concernent pas le prix de la viande : « Il va y avoir une répercussion de ce conflit autour de la mer Noire sur les coûts de production de l’élevage français et européen ».