Le nouveau rapport du Giec sur le climat a mis tout le monde d’accord. Une première depuis sept ans. Les 195 pays réunis virtuellement ont tous approuvé l'évaluation complète des experts du climat de l’ONU et le constat est plus qu’inquiétant.
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Le parlementaire britannique Alok Sharma, président de la COP26 qui se tiendra en novembre prochain à Glasgow, en Écosse, affirme qu'il s'agit là de l' « avertissement le plus sévère jamais lancé ».
Dans le rapport dévoilé ce lundi 9 août par le Giec, les experts du climat ont revu leurs évaluations pour la décennie à venir. Hausse des températures, montée du niveau des océans ou encore catastrophes extrêmes sont à redouter si rien n’est fait.
Un discours martelé depuis des années, qui pourtant presse : « Nous ne pouvons pas nous permettre d’attendre deux ans, cinq ans, 10 ans », répète Alok Sharma qui clame néanmoins que « nous nous rapprochons dangereusement du moment » où il sera trop tard.
Avec les événements pour le moins spectaculaires qui se déroulent en ce moment un peu partout sur la planète (inondations, incendies, chaleur extrême…), il n’y a pas de doute quant à l’urgence d’agir.
« Un signal d’alarme »
« L’avertissement le plus sévère jamais lancé sur le fait que le comportement humain accélère de manière alarmante le réchauffement de la planète », a de nouveau confirmé Alok Sharma auprès du journal The Observer. Le président de la COP26 insiste sur le caractère important des discussions à venir à Glasgow.
Alok Sharma espère que le rapport du Giec sur le climat mondial « va être un signal d’alarme pour tous ceux qui n’ont pas encore compris pourquoi la prochaine décennie doit être absolument décisive en termes d’action pour le climat. [...] Chaque jour, on verra un nouveau record enregistré d’une manière ou d’une autre dans le monde. Nous allons également comprendre très clairement que l’activité humaine est à l’origine du changement climatique à un rythme alarmant ».
Souvent critiqué outre-Manche pour ses nombreux voyages aux quatre coins du monde et dans des pays classés rouge par le Royaume-Uni à cause de la situation sanitaire, Alok Sharma insiste sur l’importance des négociations.