Comme vous pourrez le voir en contemplant ces fabuleux clichés, les juges du concours ont encore une fois eu du pain sur la planche pour départager tous ces photographes plus talentueux les uns que les autres ! C’est finalement Greg Lecœur, photographe Français, qui a été nommé à la première place cette année, pour un superbe cliché de dauphins chassant un banc de sardines
1. Mention d’honneur, questions environnementales : « Pas de neige, pas de glace ? » Île Barter, Alaska
« Nature photographer of the year » - National Geographic
Un ours solitaire est assis sur la grève, sur le littoral de l’île de Barter, située dans le cercle polaire aux confins nord de l’Alaska. Il n’y a pas de neige, une chose très anormale en cette période de l’année : l’hiver est anormalement chaud, et on attend toujours les premières gelées, selon la population locale. Cela aura un fort impact sur la population des ours, surtout quand ils devront chasser le phoque au cœur de l’hiver…
2. Troisième place, catégorie paysages : « Tempête Pacifique », Océan pacifique
« Nature photographer of the year » - National Geographic
Un cumulonimbus colossal s’allume soudain au-dessus de l’Océan Pacifique, embrasant le ciel tandis qu’un avion poursuit sa route, 37 000 pieds au-dessus du monde, en direction de l’Amérique Latine.
3. Mention d’honneur, catégorie paysages : « Météore vert impromptu », Inde
« Nature photographer of the year » - National Geographic
Cette photo incroyable d’une météorite verte a été capturée alors que le photographe réalisait un time-lapse afin de documenter l’urbanisation grandissante en Inde. L’appareil a pris 999 clichés en exposition de 15 secondes, et cette image est apparue au milieu de toutes les photos. Les météorites vertes sont très rares, et cet effet visuel est produit par le mélange des minéraux qui prennent feu lors de l’entrée du corps étranger dans l’atmosphère… Le photographe le plus chanceux du monde ?
4. Première place, catégorie paysages : « La lutte pour la vie », Pays-Bas
« Nature photographer of the year » - National Geographic
Dans le « Leuvenumse beek », un canal situé au nord de la commune de Harderwijk, une organisation de conservation de la nature a voulu augmenter la rétention d’eau en plaçant des troncs d’arbre mort afin de restaurer le canal. Cet arbre, qui a l’air de vouloir survivre malgré ces conditions des plus difficile, a attendri le regard du photographe.
5. Mention d’honneur, portraits d’animaux : « Le macareux », Royaume-Uni
« Nature photographer of the year » - National Geographic
Au pays de Galles, se trouve l’une des plus grandes colonies de macareux du Royaume-Uni. Comme les lieux ne sont pas habités, les macareux ne sont pas effrayés par les humains, qu’ils n’ont pas l’habitude de voir, ce qui permet aux photographes de s’approcher vraiment très près et de prendre leur temps pour composer la photo parfaite…
6. Grand Prix : « La chasse à la sardine », Afrique du Sud
« Nature photographer of the year » - National Geographic
Cette photo a été prise lors de la migration des sardines, le long de la côte sauvage de l’Afrique du Sud. C’est lors de cette migration que les poissons deviennent les proies favorites des dauphins et des cormorans. Les mammifères marins ont développé une technique de chasse en groupe unique. Les oiseaux, eux, repèrent de très loin les mouvements sous la surface de l’eau et suivent les dauphins. Une fois qu’ils ont repéré un groupe de dauphins, ils savent que les poissons seront rabattus tous au même endroit et ils plongent, parfois de plus de 40 mètres de haut, crevant la surface la tête la première et fondant sur les sardines à près de 80 km/h.
7. Premier prix, portraits d’animaux : « En profondeur dans les sous-bois »
« Nature photographer of the year » - National Geographic
Sur cette photo, on ne sait pas trop si c’est le jour, la nuit, l’aube ou même le crépuscule : un brouillard humide et intense règne dans cette forêt. Ce serpent liane, ou Oxybelis fulgidus, est ici chez lui.
8. Second prix, action : « Approche, Wray », Colorado
« Nature photographer of the year » - National Geographic
Une impressionnante tornade se dirige en direction de deux maisons à Wray, au Colorado. Finalement, elle oubliera les habitations et préférera s’éloigner sur la distance, avant de s’évanouir. Les résidents, heureusement, auront eu plus de peur que de mal.
9. Troisième place, action : « Revirement du sort pour les grandes aigrettes », Hongrie
« Nature photographer of the year » - National Geographic
Une véritable success-story en matière de préservation de l’environnement : les grandes aigrettes de Hongrie ont été sauvées de peu de l’extinction. En 1921, il n’y avait plus que 31 couples de reproduction. Aujourd’hui, il y en a plus de 3 000 !
10. Mention honorable, action : « Festin de méduse », Nouvelles Galles du Sud, Australie
« Nature photographer of the year » - National Geographic
Ces tortues vertes dévorent les tentacules d’une méduse, qui est l’un de leurs plats favoris.
11. Troisième place, portraits d’animaux : « L’amitié n’a pas de couleur », Espagne
« Nature photographer of the year » - National Geographic
Ces deux phasmes « Empusa Pennata » semblent jouer à un jeu, ou se livrer à une espèce de danse sur leur frêle brindille. Il est extrêmement rare de voir deux insectes de cette espèce ensemble, et encore moins de les photographier dans ce mouvement empli de grâce !
12. Mention honorable, portraits d’animaux : « Un corbeau chasse une chouette »
« Nature photographer of the year » - National Geographic
Les oiseaux ne se font pas de cadeaux lorsqu’il est question de leur territoire : ce corbeau a repéré une chouette sur son territoire, et a décidé de chasse l’importun toutes ailes, bec et pattes dehors !
13. Première place, questions environnementales : « Vie et mort », Svalbard, Norvège
« Nature photographer of the year » - National Geographic
Ces restes d’une carcasse d’ours polaire ont été découverts sur l’une des îles de Svalbard, en Norvège. On ne peut pas vraiment savoir de quoi est mort cet animal, mais à en juger par la jeunesse de ses dents, il n’est pas mort de vieillesse : plus probablement, cet ours est mort de faim. On trouve de plus en plus de ces cadavres dans cette zone, à cause de la situation des glaces polaires qui a un impact considérable sur l’alimentation des ours.
14. Deuxième place, paysage : « Patinoire sauvage », Italie
« Nature photographer of the year » - National Geographic
Les premières gelées d’hiver ont gelé la surface d’une sagne, tandis que la neige constitue comme un écrin autour de ce marécage Alpin. Tandis que de longs nuages couronnent la crête du pic Cimon della Pala, dans les Dolomites, les montagnes du Parc Naturel de Paneveggio-Pale San Martino dominent la scène.
15. Deuxième place, portraits d’animaux : « Heureuse maman », Floride
« Nature photographer of the year » - National Geographic
Un Tucunaré, ou Peacock Bass, nage en compagnie de ses alevins. Les petits poissons constituent un nuage autour de leur mère, qui les défendra des prédateurs. Ces poissons ont des comportements parentaux très intéressants pour protéger les petits des menaces extérieures. Cette espèce d’eau douce tropicale d’Amérique du Sud, originaire de l’Amazone, a été introduite intentionnellement en Floride pour contrôler les populations d’une autre espèce invasive, le Tilapia
16. Mention honorable, questions environnementales : « Incendie à la plage », Espagne
« Nature photographer of the year » - National Geographic
Une jeune femme en bikini regarde le feu de forêt, près de la plage de Son Serra, à Majorque. Un canadair répand de l’eau pour tenter de contrôler l’incendie
17. Mention honorable, questions environnementales : « Fleurs américaines #1 », Groenland
« Nature photographer of the year » - National Geographic
Au beau milieu des paysages immaculés du Groenland, se trouve une ancienne base militaire Américaine de l’US Air Force, abandonnée en 1947. Tout a été laissé : véhicules, structures en amiante, et près de 10 000 barils de carburant pour avion. Les Inuits, qui vivent dans la région, surnomment ces déchets rouillés les « Fleurs américaines »
18. Troisième place, questions environnementales : « Vanité toxique », Royaume Uni
« Nature photographer of the year » - National Geographic
Cette image est un grossissement des particules de plastique que l’on retrouve dans l’eye-liner. Ces particules sont présentes dans l’océan et le polluent, même si elles sont invisibles.