À Montpellier, une nouvelle pâtisserie a ouvert depuis le 30 juillet. Appelée « La Quéquetterie », elle propose des gaufres en forme de pénis ou de vulves. Et le succès est au rendez-vous !
Crédit photo : @laquequetterie
Depuis le 30 juillet, une pâtisserie pour le moins insolite a ouvert à Montpellier. Nommée « La Quéquetterie », elle propose à la vente des gaufres en forme de sexes masculins et féminins, agrémentées de plusieurs saveurs. Il est également possible de composer son propre assortiment, et les prix oscillent entre 5 et 8 euros.
Ainsi, les clients peuvent commander des « quéquettes » et des « foufounes », comme la « quéquette sugar daddy » ou la « foufoune sugar ».
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Des gaufres en forme de pénis ou de vulves
La boutique est dirigée par Stéphanie Linder et Grégory Ramoin, en couple au travail comme dans la vie. L’idée de ce concept insolite vient quant à elle de deux restaurateurs parisiens.
« Nous avons contacté les créateurs du concept, a expliqué Stéphanie Linder. Ils ont accepté que l’on soit sous licence avec eux. À la fin du mois, nous allons ouvrir une autre pâtisserie à Toulouse. Nous emploierons, comme ici, quatre employés. »
Crédit photo : @laquequetterie
Depuis son ouverture, cette nouvelle enseigne fait beaucoup parler à Montpellier. Si certains habitants sont déstabilisés ou même choqués, la pâtisserie connaît pour le moment un grand succès. De nombreuses files d’attente se forment devant la boutique, qui attire les curieux avec sa communication osée.
« La Quéquetterie » : une communication osée qui marche
À « La Quéquetterie », toutes les pâtisseries en forme de pénis et de vulves ont des noms à double sens, et des messages pour le moins explicites sont affichés dans la boutique.
« Nous savions, en ouvrant, que ça allait faire parler, a confié Stéphanie Linder. À vrai dire, les retours sont plutôt positifs. Pour pousser l’idée jusqu’au bout, toute la communication a un double sens tendancieux. ''Ouvrez grand la bouche'', est écrit sur les murs des boutiques. Tout le monde prend cette phrase en photo. Bientôt, je vais recevoir un autre néon où il sera marqué ''A prendre ou à lécher''. »
Crédit photo : @laquequetterie
L’objectif des gérants est d’apporter de la légèreté en cette période de crise sanitaire, et de casser les tabous autour de la sexualité.
« On voulait apporter quelque chose de léger qui amuse les clients, en cette période un peu compliquée à cause de l’épidémie, a expliqué Salvador Petruzzi, l’inventeur du concept. Je suis choqué qu’il y ait encore aujourd’hui, au 21ème siècle, des gens qui considèrent que c’est l’apocalypse. On a eu des commentaires très négatifs sur ce qu’on fait. Le but, c’est de décomplexer les gens sans vulgarité, car on fait ça avec beaucoup de légèreté. »
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