Il existe de nombreux endroits à travers le monde, uniquement forgés par la nature, qui sont de véritables spectacles pour les yeux.
Si le sentiment d’émerveillement ne s’estompe pas, tant le panorama est magnifique, on reste subjugués par ce dont est capable la nature. Comment ce lac peut-il être rose ? Comment ces montagnes longilignes ont pu être formées ? Comment ces pierres arrivent à bouger toutes seules… ? Autant d’interrogations sur des phénomènes et des paysages naturels qui titillent notre curiosité.
À l'occasion de la sortie au cinéma du film "The Wave", le 27 juillet prochain (la bande-annonce est en bas de l'article), sur l'histoire d'une famille qui fait tout pour échapper à une catastrophe annoncée par l'effondrement d'un fjord, on vous propose une sélection des 23 endroits incroyables forgés par la nature, qui vont vous en mettre plein les yeux :
C'est une image capturée par un pilote équatorien d'Ecuador Airlines à bord de son cockpit. Il était alors au sud du Panama lorsqu'il vit cette impressionnante tempête orageuse se former au-dessus des nuages. L'auteur de la photographie a ressenti cette puissance incroyable contrastée avec le calme apparent du ciel qu'il traversait à bord de son boeing.
Il s’agit du canyon le plus connu au monde. Selon les dernières estimations, il est apparu il y a 65 millions d’années et a mis 10 millions d’années à se creuser pour ressembler à ce que l’on voit aujourd’hui. Il est le résultat de l’érosion des roches causée par le fleuve Colorado.
C’est un champ de gaz naturel découvert par des scientifiques russes en 1971. Un jour, le sol se déroba pour former un large cratère, faisant disparaître l’appareil de forage et le camp. Craignant la libération de gaz toxiques, les scientifiques décidèrent de le brûler mais s’attendaient à ce que tout brûle en quelques semaines. 40 ans après, la combustion est toujours en cours… Une chouette idée, donc.
Cette chaîne gigantesque de montagnes (elle s’étend sur 2 500 km d’est en ouest et 400 km du nord au sud) est le résultat de millions d’années d’érosion des mers. Les mouvements tectoniques récents ont formé ces chaînes et des bassins avec des failles, offrant ce paysage actuel.
Considérée comme la plus vaste galerie souterraine au monde, elle ne fut découverte qu’en 2010. Elle a été creusée par une rivière souterraine d’environ 8 kilomètres, il y a 2 à 5 millions d’années.
Il s’agit d’un trou marin d’un diamètre de plus de 300 mètres et d’une profondeur de 124 mètres. À l’époque de la dernière période glaciaire, c’était une grotte calcaire. Quand le niveau de l’océan s’est élevé, les cavités souterraines ont été inondées et le toit de la grotte s’est effondré.
Site naturel touristique, c’est une tufière élaborée par les eaux chaudes qui s’écoulent des entrailles de la montagne. Il y a 17 sources d’eaux, formées comme des petits bassins, où l’eau peut atteindre plus de 45 degrés. Le dioxyde de carbone libéré dans l’air fait précipiter le carbonate de calcium contenu dans l’eau, se déposant alors sur les flancs de la colline, offrant ces couches blanches sur la pierre.
Également appelé le lac Rose, sa couleur inédite est due à une cyanobactérie, organisme microscopique qui fabrique un pigment rouge pour résister à la concentration de sel.
Présentes dans deux pays, les chutes d’Iguazu sont un ensemble de 275 cascades formant un front de 3 kilomètres. La plus haute des cascades atteint les 90 mètres de hauteur et est appelée « La Gorge du Diable ». Six millions de litres d’eau se déversent chaque seconde.
Long de 19 km, ce glacier se situe justement à 19 km de la ville de Juneau. Il prend sa source dans le champ de glace de Juneau et descend jusqu’au lac Mendenhall, vers la rivière du même nom. Depuis 1958, il s’est retiré de 2,82 km et de plus de 4 km depuis 1500.
Les couleurs inhabituelles des roches sont le résultat de 24 millions d’années de dépôt de grès et d’autres minéraux. Le vent, la pluie et le temps ont forgé ces montagnes selon différentes formes très particulières.
Découvert en 1802, la couleur rose du lac n’a jamais été scientifiquement expliquée. Seulement, la couleur rose des autres lacs salés dans la région résulte d’un colorant créé par les micro-organismes Dunaliella salina et Halobacteria.
Grand désert de sel situé à 3 658 mètres d’altitude, il peut être inondé par les précipitations entre janvier et mars. Totalement plat, il peut être recouvert par une trentaine de centimètres d’eau mais dépasse rarement les 10 à 15 centimètres, ce qui donne cette impression de miroir gigantesque.
Partagé entre le Brésil, la Guyane et le Venezuela, il s’agit d’une montagne tabulaire. Délimitée par des falaises de 1 000 mètres de hauteur, sa formation particulière est due à la forte pluviométrie qui se déverse sur la région.
Découverte le 4 décembre 1999, les conditions de température (45 degrés) et d’humidité (100%) sont très particulières. Formée par des grandes cavités, elle contient des cristaux de gypse atteignant 1,2 mètre de diamètre et 11,4 mètres de longueur.
Une rivière dans la mer ? Ce phénomène est le résultat du mélange du sulfate d’hydrogène à de l’eau salée. Le liquide devient plus lourd que l’eau de mer classique. Il coule alors au fond, formant une masse d’eau bien distincte qui s’écoule comme une rivière classique. Pour info, une cenote se crée lors d’un affaissement soudain du terrain, expliqué par un terrain spongieux, qui finit par se remplir d’eau de pluie. C’est un phénomène fréquent au Mexique, où l’on dénombre énormément de cenotes.
On dirait qu’une partie de paintball s’est déroulée ici mais que nenni ! Chaque couche d’écorce est uniforme mais les couleurs changent à chaque nouvelle épaisseur. Comme l’écorce se pèle à différents endroits et de différentes profondeurs, l’arbre arbore plusieurs couleurs. On en trouve en Indonésie, aux Philippines et en Papouasie Nouvelle-Guinée.
Contenant le lac le plus acide du monde, ce volcan possède la particularité de cracher de la lave bleue. La raison ? La combustion du soufre présent dans le volcan.
Le lac tire son nom d’un minerai dont l’un des constituants, le bicarbonate de soude, est dissous en grande quantité dans ses eaux. Ainsi, ce lac est très hostile à la vie sauf pour quelques espèces adaptées comme les flamants nains qui s’y reproduisent et s’y nidifient. Les autres animaux finissent calcifiés, comme des réelles statues...
Chaque hiver, le lac Abraham au Canada offre un spectacle étonnant. Des bulles de méthane gelées, formées par la décomposition de matière organique provenant de restes de plantes ou de cadavres d’animaux, remontent à la surface.
Ce phénomène incroyable résulte des conditions climatiques. En hiver, cette vallée peut être temporairement inondée d’eau pour former une couche de glace (entre 3 et 6 millimètres), bloquant ainsi les pierres. Lorsque la glace fond ou se brise, les plaques de glace se déplacent à l’aide des vents forts, et les pierres suivent le mouvement, traçant leur sillon dans la boue.
Ce site, très connu des touristes, est le résultat de l’érosion par la mer d’une ancienne coulée de lave fluide basaltique expulsée il y a 40 millions d’années. Ce sont donc près de 40 000 colonnes hexagonales verticales juxtaposées, partant de la falaise et se poursuivant dans la mer donnant cette impression de chemin pavé.
Jonchés de montagnes, de cascades d’eaux et de glaciers, ces paysages époustouflants ont été façonnés lors des différentes ères glaciaires.
Malgré les progrès technologiques et l’évolution de l’Homme, force est de constater que la nature reprend toujours ses droits sur Terre. S’il a fallu des millions d’années pour former certaines merveilles, la nature peut aussi tout changer soudainement comme dans « The Wave ». Dans ce film catastrophe, Kristian, un scientifique, tente de sauver les siens face à un fjord qui menace de s’écraser sur son village. Un film inspiré d’une réelle catastrophe naturelle survenue en Norvège en 1934... En attendant sa sortie au cinéma le 27 juillet, découvrez la bande-annonce :
Incroyables ces endroits naturels, n’est-ce pas ?