La mannequin britannique Aweng Ade-Chuol a reçu une vague de haine lorsqu'elle a fait son coming-out et annoncé son mariage. Pour lutter contre l'homophobie, elle va paraître dans la prochaine couverture du magazine Elle, au Royaume-Uni.
Aweng Ade-Chuol est une mannequin originaire du Soudan. Après avoir vécu au Kenya pendant sept ans, elle a émigré à Sydney avec sa famille, où elle a été repérée par une agence de mannequinat.
Crédit photo : @awengchuol
Elle a alors commencé une grande carrière qui l'a amenée à travailler avec des célébrités et des grandes marques.
Aweng Ade-Chuol, victime d'homophobie
Tandis que tout lui réussissait dans sa vie professionnelle, Aweng Ade-Chuol a fait son coming-out l'année dernière, et a reçu une vague de haine homophobe de la part de la communauté soudanaise. Alors qu'elle s'apprêtait à se marier avec une femme nommée Lexy, la jeune mannequin a été fragilisée.
« Nous nous sommes mariées et le monde entier, littéralement toute ma communauté, espérait ma mort en un sens... Quelques mois plus tard, j'ai fait une tentative de suicide. C'était absurde, parce qu'inconsciemment, je sentais que j'étais épuisée par notre mariage. C'était démoralisant parce que c'était le plus beau jour de ma vie et qu'ils ne m'ont pas laissé en profiter », a-t-elle confié.
Crédit photo : Meine Klein / Elle UK
Pendant des mois, la jeune femme a reçu des menaces de mort venues de son pays d'origine, où le mariage gay est interdit.
La mannequin Aweng Ade-Chuol en couverture de Elle
Pour prôner l'amour, Aweng Ade-Chuol sera en compagnie de son épouse sur la prochaine couverture du magazine Elle, au Royaume-Uni. La première page partagera un message d'inclusion et de tolérance en dévoilant un baiser entre les deux femmes.
Photographié par Meine Klein, le couple a choisi d'assumer son amour et de porter un message universel.
Crédit photo : Meine Klein / Elle UK
« Je suis quelqu'un qui aime le spectaculaire et 2020 ne m'a pas permis d'être spectaculaire, a affirmé Aweng Ade-Chuol. L'année 2020 a volé la vedette mais maintenant, c'est mon tour. »