À travers une nouvelle étude, la NASA affirme qu’il existerait potentiellement 300 millions de planètes habitables dans notre galaxie.
Crédit : NASA AMES/JPL-CALTECH/T. PYLE
Cette dernière est basée sur les données enregistrées par le télescope Kepler, envoyé dans l’espace en 2009 avant de terminer sa mission fin 2018 pour cause de manque de carburant, dont l’objectif principal était de détecter les exoplanètes. Divulguée la semaine passée, elle démontre que la moitié des étoiles qui ont température plus ou moins similaire à celle du soleil pourraient également avoir « une structure rocheuse capable de supporter la présence d’eau à sa surface. » Autre élément important, toujours selon les recherches de l’agence spatiale américaine, au moins quatre de ces planètes seraient situées à moins de 30 années-lumière, et la plus proche se situerait même à environ 20 années-lumière.
Des planètes potentiellement similaires à la nôtre
« Bien que ce résultat soit loin d’être une valeur finale, et que l’eau à la surface d’une planète ne soit qu’un des nombreux facteurs qui permettent la vie, il est extrêmement excitant d’être arrivé à cette conclusion avec une telle confiance et une telle précision de calcul. Pour moi, ce résultat est un exemple de ce qu’il est possible de découvrir en ayant un petit aperçu de ce qu’il se passe au-delà de notre système solaire. Ce que nous voyons, c’est que notre galaxie est fascinante, avec des mondes extraordinaires, et certains ne sont peut-être pas très différents du nôtre » a déclaré Steve Bryson, auteur principal de l’étude et chercheur au Ames Research Center de la NASA (en Californie), à travers un communiqué.
Crédit : NASA Ames/JPL-Caltech
Grâce aux recherches récentes, les scientifiques impliqués sur l’étude ont pu analyser de manière unique la relation entre la température d’une étoile, le type de lumière qu’elle émet et celle qui est absorbée par une planète. Cette méthode leur permet notamment de tenir compte du grand nombre d’étoiles présentes dans la zone explorée. « Toutes les étoiles ne sont pas semblables, et c’est la même chose pour les planètes » a confié Ravi Kopparapu, également impliquéen tant qu’auteur sur l’étude qui devrait être publiée dans la prestigieuse revue The Astronomical Journal lors des prochains jours.
Impressionnant n’est-ce pas ?