The Conjuring : 10 légendes urbaines d'horreur qui vont vous filer des frissons

À l’occasion de la sortie de Conjuring 3: sous l’emprise du diable, la rédaction a décidé de s’intéresser à 10 légendes urbaines d’horreur. Dans ce top, vous découvrirez l’histoire de la Llorona, de la Dame Blanche ou du Slender Man.

En 2013, les spectateurs du monde entier frissonnaient devant le film d’horreur Conjuring : les dossiers Warren. Inspiré de faits réels, il relatait l’histoire de la famille Perron, qui vivait dans une maison hantée dans les années 70.

Au programme: présences inquiétantes, créatures démoniaques et rites sataniques. Un couple d’enquêteurs paranormaux – Ed et Lorraine Warren – est appelé à la rescousse pour résoudre les mystères entourant la vieille ferme.

Sans surprise, le long-métrage (signé James Wan) a rencontré un énorme succès critique et commercial. Par conséquent, une suite a vu le jour en 2016: Conjuring 2: Le Cas Enfield.

Depuis, l’univers cinématographique Conjuring s’est développé à la vitesse de l’éclair, pour le plus grand plaisir des amateurs de films d’horreur. Ces derniers ont fait la connaissance de la poupée Annabelle et de la Nonne.

Cette année, le public va découvrir au cinéma le dernier volet de la saga : Conjuring 3: sous l’emprise du diable. En France, le long-métrage sera disponible dans les salles obscures ce mercredi 9 juin.

En attendant, voici notre sélection de 10 légendes urbaines d’horreur qui vont vous filer des frissons…

Kuchisake-Onna ou la femme à la bouche fendue

Crédit Photo : Images d'illustration 

Le pays du Soleil Levant regorge de légendes urbaines qui ne laissent personne indifférent. Certes, ces histoires tiennent d’avantage du mythe que de la réalité, mais elles continuent de nous effrayer.

À la première place de ce top, nous retrouvons la femme à la bouche fendue. Au Japon, elle est surnommée Kuchisake-onna. Défigurée par son mari jaloux, la jeune femme s’est transformée en esprit vengeur.

Vêtue d’un trench-coat et d’un masque chirurgical, elle rôde dans les rues à la tombée de la nuit. Elle affectionne particulièrement les soirées brumeuses. Et les pauvres malheureux qui croisent sa route ont peu de chance de s’en sortir indemnes.

Lorsqu'elle rencontre sa victime, Kuchisake-onna lui pose cette question : « Suis-je belle ». Si la personne répond non, le fantôme sort une paire de ciseaux et la tue.

En revanche, si la victime répond oui, l’esprit vengeur lui accorde quelques secondes de répit. Après cette étape, il retire son masque et dévoile sa bouche fendue jusqu’aux oreilles. Il lui pose alors cette question: « Même comme cela ? ».

Si la personne répond oui, la femme à la bouche fendue l’épargne mais elle utilise son arme pour la défigurer. Vous l’aurez compris, elle lui fait subir le même acte dont elle a été victime.

La Dame Blanche

Crédit Photo : Images d'illustration 

On ne la présente plus! La dame Blanche fait partie des légendes urbaines d’horreur les plus populaires au monde. Depuis le Moyen-Âge, la dame Blanche fait l’objet de nombreux récits.

Dans ce paragraphe, nous nous intéresserons à la légende de l’auto-stoppeuse. Ce mythe est apparu pour la première fois dans les années 1930, aux États-Unis. Une mystérieuse femme drapée de blanc apparaît au milieu de la route pour sauver les automobilistes susceptibles d’avoir un accident.

En France, la légende est apparue en 1981. Un soir de printemps, quatre jeunes Montpelliérains décident de se promener le long des quais. Sur la route du retour, les adolescents aperçoivent une femme portant un imperméable et un foulard blancs.

Les jeunes conducteurs lui proposent alors de l’emmener. L’auto-stoppeuse accepte avec un hochement de tête et s’installe à l’arrière du véhicule. À l’approche d’un virage difficile à négocier, elle prend la parole et hurle : « Attention au virage, attention au virage ».

Surpris, le conducteur ralentit et passe le virage haut la main. Quelques instants plus tard, les Montpelliérains font une découverte effrayante: la passagère s’est évaporée comme par magie…

Cette situation s’est produite à plusieurs reprises dans le Calvados, dans les Hautes-Alpes et en Isère. Étrange, n’est-ce pas ?

Slender Man

Crédit Photo : Something awful

La légende du Slender Man est née sur… Internet. En 2009, le forum Something Awful lance un concours pas comme les autres: transformer des photos ordinaires en scènes terrifiantes.

Un montage en noir et blanc attire l’attention du public. Sur le cliché, des enfants sont menacés par une mystérieuse silhouette en arrière-plan : Slender Man. Ce personnage de fiction est décrit comme un kidnappeur d’enfants.

Très vite, cette créature devient un mème sur le Net et fait l’objet de plusieurs jeux vidéo. Slender Man est doté d’un physique effrayant: une taille impressionnante, des bras très longs et un visage sans relief. Il porte également un costume noir et une cravate.

Dans certaines versions, l’homme mince vit dans la forêt. Il kidnappe des enfants et force ses disciples à tuer. En 2014, deux fillettes américaines ont confondu la fiction avec la réalité. Elles ont poignardé à 19 reprises l’une de leurs camarades pour satisfaire la créature maléfique.

Bloody Mary

Crédit Photo : journal du paranormal

C’est bien connu, le Bloody Mary est un cocktail à base de vodka, de jus de tomate, de jus de citron et d’épices. Une légende urbaine très populaire porte également ce nom.

Selon la croyance, lorsqu’une personne répète trois fois « Bloody Mary » en regardant dans un miroir éclairé par une chandelle, une femme au visage ensanglanté est censée apparaître.

Il est à noter que le rituel d’invocation varie selon les versions. Une chose est certaine: le fantôme peut se montrer très agressif. L’identité de Bloody Mary est méconnue.

Dans certaines versions, l’esprit prête ses traits à Marie Tudor, une reine d’Angleterre cruelle. Bloody Marie pourrait également être une sorcière qui enlevait des enfants ou une femme qui se serait suicidée après le décès de son bébé.

La Llorona ou la pleureuse

Crédit Photo : La malédiction de la dame blanche / New Line Cinema

La Llorona, « la pleureuse », est une légende urbaine originaire d’Amérique du Sud. Elle raconte l’histoire d’un fantôme (une femme vêtue de blanc) qui apparaît durant la nuit.

La Llorona déambule près des cours d’eau en pleurant pour retrouver ses enfants. Lorsqu’elle était encore en vie, elle aurait tué ses propres enfants en les noyant. Depuis, elle est condamnée à errer éternellement pour les rechercher.

Dans certaines versions, la pleureuse n’hésite pas à enlever des enfants pour remplacer les siens. Cette variante apparaît dans le film d’horreur La Malédiction de la Dame de Blanchede Michael Chaves.

Ce long-métrage fait partie de l’univers cinématographique Conjuring.

Le monstre du Loch Ness

Crédit Photo : MARY EVANS/SIPA

An 565 : un moine irlandais est envoyé en Écosse pour enseigner la parole de Dieu aux mécréants. Alors qu’il se trouve sur les rives du Loch Ness (lac situé dans les Highlands), le religieux tombe nez à nez avec un gigantesque monstre. Dans ses chroniques, le prêcheur indique que la bête poussait des rugissements.

Durant plusieurs siècles, plus personne n’entend parler de cette créature. En 1933, le monstre du Loch Ness fait une nouvelle fois parler de lui. Un couple affirme avoir aperçu « une bête au corps de baleine » dans le lac.

À cette époque, la créature est surnommée Nessie pour ne pas effrayer les touristes. Dans les années 60, un bureau d’enquête est créé dans le but d’étudier les différents phénomènes liés au lac du Loch Ness.

En parallèle, des photos du serpent de mer sont publiées dans la presse. En 2018, une étude menée par des chercheurs néo-zélandais révèle que le monstre du Loch Ness pourrait être une… anguille géante.

Malgré cette révélation, cette légende urbaine est ancrée dans nos mémoires et la créature laisse encore planer le mystère.

La vieille dame et son chien

Crédit Photo : stockelements / Shutterstock

Attention, cette histoire risque de vous plonger dans vos pires cauchemars. Il était une fois une très vieille dame. Un jour, elle décide d’acheter un chien pour ne plus se sentir seule.

À l’heure du coucher, elle laisse sa main sortir du lit pour caresser son compagnon à quatre pattes. Un soir, elle entend un bruit de gouttes d’eau provenant de la salle de bain. Elle se lève et resserre le robinet avant de retourner au lit.

Malgré son intervention, les gouttes se remettent à tomber à nouveau. Elle se lève une deuxième fois et effectue les mêmes gestes. Elle retourne se coucher auprès de son chien.

Contre toute attente, les gouttes d’eau s’échappent encore du robinet. La vieille dame n’a pas d’autre choix que de se lever pour régler le problème. Elle se rend dans la salle bain et décide d’allumer la lumière. Entre nous, il s’agit d’une très mauvaise idée.

Elle découvre que le son des gouttes provient en réalité du cadavre de son chien pendu. Le pauvre animal a été égorgé au-dessus de sa baignoire. Dès lors, une question se pose sur toutes les lèvres: qui se trouvait près d’elle depuis tout ce temps ?

Les enfants aux yeux noirs

Crédit Photo : Images d'illustration 

Depuis de nombreuses années, la légende urbaine des enfants aux yeux noirs circule sur Internet. La version la plus courante raconte que ces enfants sont principalement âgés entre six et seize ans.

Ces créatures paranormales possèdent un teint pâle et des yeux complètement noirs. On les retrouve aux bords des routes ou près des habitations.

À l’instar des vampires, ces spectres tentent de convaincre leur interlocuteur de les laisser entrer à l’intérieur du véhicule ou de la maison. Pour ce faire, les enfants aux yeux noirs font semblant de vouloir téléphoner à leurs parents.

En 1996, un journaliste américain affirme avoir rencontré deux enfants de la sorte au Texas. Selon ses dires, un autre témoin aurait également aperçu l’une de ces créatures à Portland.

La poupée Annabelle

Crédit Photo : theness

Cette poupée hantée n’est pas réellement une légende urbaine mais elle a largement sa place dans ce top. Après tout, nous ignorons si son histoire est vraie.

Dans les années 1970, une infirmière américaine — prénommée Donna - reçoit un cadeau de la part de sa mère: une poupée de chiffon de la marque Raddedy Ann. La poupée était réalité possédée par un esprit démoniaque.

De son vivant, cette entité était une jeune femme prénommée Annabelle Higgins. Elle a perdu la vie dans un champ de maïs. Sans surprise, la poupée a fait vivre l’enfer à sa propriétaire.

En effet, Annabelle a tenté d’étrangler Donna et essayé de tuer son petit ami. Vous l’aurez compris, la poupée était complètement folle. Face à cette situation, la jeune infirmière a contacté le célèbre couple de démonologues : Ed et Lorraine Warren.

Habitués à ce type de problème, les époux ont enfermé Annabelle dans une vitrine bénite par un curé… En 2014, le film Annabelle s’intéresse aux origines de la poupée.

Les lavandières de nuit

Crédit Photo : Yan' Dargent / Musée des beaux-arts de Quimper

En France, les lavandières de nuit font partie des croyances populaires. Leur crime? Tuer des enfants. Après leur mort, ces femmes reviennent sur Terre pour laver le linge de l’enfant qu’elles ont tué.

C’est en tout ce qu’affirme George Sand dans son recueil intitulé «Légendes rustiques», publié en 1858 :

«Les véritables lavandières sont les âmes des mères infanticides. Elles battent et tordent incessamment quelque chose qui ressemble à du linge mouillé, mais qui, vu de près, n’est qu’un cadavre d’enfant. Chacune a le sien ou les siens, si elle a été plusieurs fois criminelle ».


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Au sujet de l'auteur :

Depuis 1 an et demi, je m’efforce de produire des articles de qualité tout en gardant ma touche d’humour. Mon domaine de prédilection ? Les histoires d’animaux qui se terminent en happy end. Je suis d’ailleurs incollable sur les races des chiens. Les sujets de société me passionnent et me permettent de perfectionner ma plume. J’affectionne aussi la rubrique « entertainment » car elle m’offre une parenthèse pailletée.