Les réseaux sociaux en émoi suite à la mort de quatre jeunes chiens, tués froidement puis jetés dans des sacs-poubelles

Attention, les images sont choquantes, et illustrent l’horreur de cet acte. Deux associations de défense des animaux, dont les Amis de Sam, enquêtent actuellement sur la mort de quatre jeunes chiens, tués puis jetés dans des sacs en plastique à Mirabeau, dans le Vaucluse. Partagées massivement sur les réseaux sociaux, les photographies associées à un appel à témoins auraient porté leurs fruits, puisque le recueil de témoignages connaîtrait des progrès significatifs.

Si la cause de la mort des animaux n’a pas encore été déterminée avec exactitude au cours des autopsies qui ont été effectuées, le fait qu’ils aient souffert a été établi sans le moindre doute. Il s’agit de quatre bergers malinois âgés de seulement cinq à six mois, dont les cadavres en décomposition ont été découverts par une promeneuse, dans des sacs disposés sur la berge de la Durance, dont la portée a été identifiée par un témoin. 

La première hypothèse concernant cette affaire est celle selon laquelle les propriétaires auraient essayé de vendre les chiens à des particuliers sans succès, avant de se résoudre à les abattre froidement pour s’en débarrasser, ceux-ci commençant à coûter cher en raison de leur alimentation et de leur entretien. La suite de l’histoire est celle que nous connaissons malheureusement. L’association les Amis de Sam appelle le tueur de ces animaux à avoir « le courage de se faire connaître », alors que les photos et l’appel à témoins ont été déjà partagés plus de 90 000 fois sur Facebook.

Pour l’association, ce partage massif est un message adressé au responsable, destiné à lui faire prendre conscience de son acte, et à lui signifier qu’elle n’abandonnera rien. L’appel à témoins s’est apparemment révélé fructueux : les Amis de Sam ont recueilli des témoignages qui seront transmis à la police, et serviront dans le cadre d’une enquête. Le ou les responsable(s) encourent jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende, alors que les regards accusateurs se tournent vers une « famille suspecte » de Mirabeau, dénoncée à l’association par des voisins. L’enquête des gendarmes déterminera leur implication réelle dans cet acte ignoble.

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