Grégori Lurot et Carole Charpentier forment un couplé épanoui, qui a réalisé leur rêve de transformer une propriété privée abandonnée en réserve naturelle. Amoureux de la nature, ils ont commencé à se lancer dans ce projet en 2014 alors qu’ils recherchaient un terrain d’au moins 100 hectares cultivables dans le sud de la France, à au moins 900 mètres d’altitude.
Si, au début, leur rêve s’est heurté au prix très élevé du foncier, ils ont trouvé la perle rare sur Le Bon Coin, où étaient mis en vente 115 hectares de terres laissés à l’abandon, dans le Var, plus précisément dans les gorges du Verdon, suite au décès du propriétaire.
Ils se sont confiés sur leur projet auprès du média Journal Minimal : « Quand on est arrivés à la croisée des chemins, au centre de la propriété, et qu’on a vu le corps de la ferme, le panorama, et qu’on a commencé à imaginer ce qu’on pouvait faire ici, on a eu les larmes aux yeux et on s’est dit : « C’est ici, et on va se battre ».
En effet, pour ces amoureux de la nature, « la défense de l’environnement ne doit pas dépendre que de l’État, cela peut aussi relever de l’initiative personnelle. ». Cette propriété privée, baptisée le domaine de Bagarry, est alors transformée en réserve naturelle faisant office de zone de repos et de régénération pour la faune et la flore.
La chasse y est interdite sur ce domaine privé, alors que la commune environnante autorise la chasse sur la totalité de ses 4 400 hectares de territoire. On y retrouve une multitude d’espèces animales comme des chevaux, des moutons, des chiens, des poules et également des loups, qui sont souvent de passage en l’absence de clôture.
Non cultivés depuis 1940, les sols ont été préservés de toute pollution chimique, ce qui permet au couple de mettre en place un système de permaculture, à travers la pousse de plantes aromatiques et médicinales, notamment de la lavande, sans aucun ajout chimique.
Leur objectif est de transformer le domaine en petite ferme autonome qui permettrait d’alimenter les locaux. En parallèle, le couple organise également des stages de survie afin d’apprendre à se débrouiller en pleine nature, et accueille des campeurs et des woofers.
Une très belle réussite qui montre que l’initiative personnelle peut permettre de préserver un très bel environnement, faune et flore comprise.