Un homme s'est introduit dans la salle de rédaction d'un journal situé à Annapolis, la capitale du Maryland, avant d'ouvrir le feu. Cinq personnes sont décédées.
C'est ce jeudi, vers 14 h 30, heure locale, que les premiers coups ont retenti. La fusillade a éclaté dans la salle de rédaction de Capital Gazette, un petit journal de la capitale du Maryland, Annapolis.
L'assaillant a tué cinq personnes et fait plusieurs blessés selon les autorités locales. Quatre personnes sont décédées sur le coup, la cinquième lors de sa prise en charge à l'hôpital. Le tireur, un « adulte blanc » d'une quarantaine d'années, s'est rendu sans opposer de résistance aux autorités. Cependant, « il n'est pas particulièrement coopératif » précise le responsable du comté d'Anne Arundel , SteveSchuh.
Un contentieux entre l'homme et la rédaction serait à l'origine du drame, selon plusieurs médias américains. L’assaillant, identifié comme Jarrod Ramos, avait poursuivi le journal en 2011. Dans un article du Capital Gazette, on apprend que le quotidien avait obtenu une décision favorable dans le cas des poursuites en diffamation de Jarrod Ramos.
Phil Davis, un des journalistes présents s'est exprimé sur Twitter : « Il n'y a rien de plus terrifiant que d'entendre plusieurs personnes se faire tirer dessus alors que vous êtes caché sous votre bureau et que vous entendez le tireur recharger son arme. »
There is nothing more terrifying than hearing multiple people get shot while you're under your desk and then hear the gunman reload
— Phil Davis (@PhilDavis_CG) 28 juin 2018
« Je suis OK physiquement, mais mentalement c'est le foutoir » a ajouté Paul W. Gillespieun photographe présent lui aussi, avant de préciser : « Nous avons perdu des gens vraiment bien aujourd’hui. Je suis sous le choc en essayant de surmonter cet horrible drame. »
Le Président américain a adressé ses "pensées et prières aux victimes et à leurs familles".
Prior to departing Wisconsin, I was briefed on the shooting at Capital Gazette in Annapolis, Maryland. My thoughts and prayers are with the victims and their families. Thank you to all of the First Responders who are currently on the scene.
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 28 juin 2018
A New York, malgré une menace minime, "des agents ont été postés devant les principaux médias de la ville par précaution" a annoncé un porte-parole de la police de New York.
Le petit journal, fondé en 1727, emploie six reporters, deux photographes et 5 secrétaires de rédaction. Malgré la tragédie, les journalistes ont assuré que l'édition de ce vendredi, sortira.
— Capital Gazette (@capgaznews) 29 juin 2018