Une œuvre murale appelant à la sauvegarde de la planète et attribuée à Banksy a été découverte vendredi dernier, à Londres.
Banksy a-t-il encore frappé ? À en croire les experts en art, cela ne fait aucun doute ! Ces derniers en ont la certitude, la fresque récemment découverte dans une rue londonienne, située à proximité de Marble Arch, non loin de Hyde Park, a bien été réalisée par le célèbre street-artiste.
« À partir de maintenant, le désespoir prend fin et la tactique commence »
L’œuvre représente une fillette accroupie près d’une plante verte, le visage perdu et recouvert d’une étoffe, tenant dans sa main droite un objet sur lequel on distingue un sablier entouré d’un cercle. Ce symbole n’est autre que le logo du mouvement international baptisé « Extinction Rebellion », qui milite pour la défense de l’environnement, ainsi que pour la limitation du réchauffement climatique.
La peinture murale est accompagnée d’un message alarmiste qui évoque un compte à rebours déjà lancé. « À partir de maintenant, le désespoir prend fin et la tactique commence », peut-on lire ainsi.
Dernière œuvre de Banksy à Londres pic.twitter.com/NWKqWETDuI
— cpietri (@christianepietr) 27 avril 2019
Une nouvelle œuvre attribuée à Banksy le montre engagé pour le climat https://t.co/rwB3uWK8hc pic.twitter.com/ZkXUUoSFwD
— 7sur7 (@7sur7) 26 avril 2019
Bien que le street-artiste n’ait pas encore confirmé être l’auteur de cette fresque, de nombreux spécialistes reconnus s’accordent à dire qu’il en est bien à l’origine.
« Je pense avec certitude que c’est lui », a ainsi déclaré le commissaire-priseur Andrew Tetley, interrogé par le quotidien britannique Evening standard.
Même son de cloche chez le marchand d’art John Brandler qui déclare être « certain que c’est lui ». Ce dernier étant par ailleurs un fin connaisseur de Banksy dont il avait acquis la dernière œuvre, réalisée en décembre dernier dans la ville industrielle de Port Talbot, au Pays de Galles.
Une peinture qui évoquait déjà la défense de la planète et la dégradation de l’environnement liée à la pollution atmosphérique.
Autre signe qui ne trompe pas : le lieu choisi ! Marble Arch n’est en effet pas dû au hasard puisque c’est à cet endroit que des sympathisants d’« Extinction Rebellion » se sont réunis durant les deux semaines qui ont précédé la découverte de l’œuvre, dans le cadre d’une série d’actions en faveur de la sauvegarde de la planète.
Les membres du mouvement sont d’ailleurs persuadés que Banksy - dont on ignore tout ou presque - se trouvait parmi eux jeudi soir, en clôture de leur opération.
N’ayant aucune certitude quant à l’auteur de la fresque, les autorités locales ont tout de même promis de la protéger.