Pendant les longues semaines de confinement imposées par la crise sanitaire liée au coronavirus, de nombreuses associations d’aide aux femmes victimes de violences conjugales se sont inquiétées de la situation.
Crédit : Canadian Women's Foundation
En effet, ne pouvant plus sortir pour aller travailler ou autres, il devenait compliqué pour une personne en détresse dans son foyer de partager ce qu’elle vit et encore plus d’appeler à l’aide ses proches ou des gens qu’elle peut croiser. Résultat, l’échappatoire est nettement plus difficile à trouver pour les victimes et des drames, qui en d’autres circonstances auraient pu être évités, se produisent chaque jour aux quatre coins du monde.
Au Canada, la Fondation canadienne des femmes a imaginé et mis au point un nouveau signe de la main afin que les femmes violentées puissent réclamer de l’aide. Au départ, le geste a été créé pour pouvoir être fait dans une vidéoconférence de manière discrète, mais il peut également très bien se faire dans un lieu public, où parler à haute voix peut être délicat et intimidant. Autre avantage énorme d’un signe : il ne laisse aucune trace et ne peut donc pas être capté par l’agresseur qui fouillerait dans un portable ou sur un ordinateur.
Un geste que tout le monde doit connaître
Face à cette bonne idée pour aider les femmes victimes de violences conjugales, des organismes du monde entier ont fait passer le message dans de nombreux pays avec un seul objectif : que le plus grand nombre de personnes soient capables de déchiffrer ce message. Récemment, une femme a d’ailleurs profité d’un appel vidéo avec l’un de ses meilleures amies, où elle prétend avoir besoin d’une recette de cuisine, pour lui demander de l’aide et sans alerter son conjoint violent présent derrière elle. Preuve de l’efficacité du signe, il ne s’est rendu compte de rien et la jeune femme a pu être prise en charge.
Voici la vidéo :