Le rappeur Booba se moque d’une pratique douteuse qui aurait été utilisée pour la campagne marketing de la chanteuse Aya Nakamura.
Booba est (aussi) connu pour ses prises de parole sur les réseaux sociaux. Ce week-end, le rappeur a réagi à la campagne publicitaire d’Aya Nakamura.
Nous vous en parlions la semaine dernière, l’artiste francophone la plus écoutée dans le monde et pressentie pour chanter lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 a ajouté une nouvelle corde à son arc.
La chanteuse est en effet devenue l’égérie mondiale de la marque de luxe Lancôme. Désormais, son visage s’affiche partout dans les aéroports parisiens et même sur certains monuments de la capitale ! Sauf que cette campagne a fait réagir le Duc pour une raison bien particulière.
Une pratique très répandue dans la pub
Crédit photo : Lancôme
Si les fans d’Aya Nakamura doivent être heureux pour leur idole qui collabore avec la maison de luxe qui a vu défiler Zendaya et Julia Roberts, Booba préfère pointer du doigt un problème bien réel dans le domaine.
Dans une story Instagram, Booba a partagé l’affiche de la campagne publicitaire de la chanteuse et on peut l’entendre dire « Non mais c'est l'abus frère ». Ici, le rappeur se moque des nombreuses retouches qui parsèment l’affiche. Pour tenter de prouver ses dires, Booba a ensuite publié une photo de l’affiche à côté d’une photo plus ancienne d’Aya Nakamura.
Capture d'écran. Crédit photo : Instagram
Forcément, sans maquillage ni lumière, le contraste est saisissant. Mais pour n’importe quelle campagne marketing de ce genre, c’est l’abus de retouches en post-production qui interpelle. Cette perfection de la beauté en apparence peut avoir un impact négatif chez les consommateurs, notamment les jeunes qui s'identifient et peuvent développer des complexes physiques.
Contre cette pratique utilisée ad nauseam par les marques, une loi avait été votée en 2017. Toute photo doit désormais être obligatoirement indiquée par la mention « photographie retouchée » si la silhouette d’une personne a été retravaillée avec un outil de retouche d’images.