Pour les besoins du film Barbie, une quantité mirobolante de peinture rose était exigée pour donner vie à Barbieland. À tel point que cela a provoqué une pénurie mondiale chez un célèbre fabricant.
Crédit photo : Warner Bros.
Le film Barbie porté par Margot Robbie est (très) attendu dans les salles de cinéma du monde entier, alors que sa sortie est prévue le 19 juillet prochain chez nous. Avant de pouvoir le découvrir en prises de vues réelles, des teasers et une bande-annonce ont été dévoilés. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le monde de Barbie est rose, très rose.
Il faut dire que la réalisatrice, Greta Gerwig et la conceptrice du film Sarah Greenwood ont souhaité reproduire Barbieland, le monde dans lequel évolue l’héroïne Mattel, de façon fidèle à l’univers du jouet.
Dans un entretien pour le magazine américain spécialiste de l’architecture, Architectural Digest, les deux femmes ont expliqué : « Il était primordial de conserver l’aspect enfantin du lieu. Je voulais que les roses soient très vifs et que tout soit presque trop », raconte Sarah Greenwood.
Un dévouement qui ne sera pas sans conséquences pour le monde de la peinture.
« Le monde n’avait plus de rose »
Crédit photo : Warner Bros.
Lorsque l’on regarde le trailer de Barbie, on comprend mieux pourquoi l’équipe du film avait besoin de tout ce rose. La maison de Barbie est rose, ses murs sont roses, ses chaussures sont roses, le toboggan est rose, sa voiture est rose…
Pas d'exagération, Sarah Greenwood explique surtout qu’elle ne voulait pas « oublier ce qui m’a fait aimer Barbie quand j’étais petite fille », à savoir cette débauche de couleur.
Pour construire les décors roses, l’équipe du film s’est fournie chez l’entreprise de peinture Rosco. Lauren Proud, la vice-présidente du marketing mondial de la marque, confirme au Los Angeles Times que le film « a utilisé autant de peinture rose que nous en avions ». Au point de connaître une pénurie : « Il y a eu une pénurie, nous leur avons donné tout ce que nous pouvions - je ne sais pas s’ils peuvent s’en attribuer le mérite », plaisante-elle.
De son côté, Sarah Greenwood ponctue, « le monde n’avait plus de rose ».
Crédit photo : Warner Bros.