Interviewé par World Aquatics, Léon Marchand a évoqué ses passions en dehors de la natation et ses potentiels projets pour son après-carrière. Des aspirations qui ont de quoi surprendre.
Que fera Léon Marchand quand il arrêtera la natation ? Une question que se pose lui-même l’intéressé après une année riche en émotions et en succès. Du haut de ses 22 ans, le nageur a encore de belles années devant lui avec notamment les prochains Jeux Olympiques à Los Angeles où il pourrait encore faire tomber de nombreux records.
Ce mardi 24 décembre, Léon Marchand était l’invité du média World Aquatics pour une interview publiée sur YouTube. L’occasion de parler de ses autres passions et de ses idées de reconversion. L’athlète a notamment partagé sa passion pour l’espace :
“Depuis que je suis tout petit, j’aime beaucoup l’astrophysique, l’astronomie et l’espace. Au cours de ces dernières années, je me suis rendu compte que je pouvais peut-être travailler autour de ce sujet, donc j’aimerais beaucoup faire ça plus tard”.
Crédit photo : AFP
Quand on lui demande s’il rêve de devenir astronaute comme Thomas Pesquet, Léon Marchand préfère botter en touche avec du rire, précisant que ce n’est certainement pas l’idée à laquelle il pensait.
“Astronaute ? Peut-être pas dans l’espace non”
Un avenir métro-boulot-dodo ?
Léon Marchand a également évoqué sa passion pour la musique et a confié qu’il mixait déjà :
“J’aime aussi beaucoup la musique, je fais un peu de mix, j’aime beaucoup la House. J’ai plusieurs types de passions qui me font relaxer de la natation et qui me font faire quelque chose d’autre”.
Enfin, le quadruple champion olympique toulousain réfléchit surtout à la façon dont il pourrait se professionnaliser dans un de ces domaines à l’avenir.
“J’aimerais beaucoup me réveiller le matin et aller dans une entreprise dans laquelle je travaille et je serai l’homme le plus heureux du monde”.
Un avenir à base de métro-boulot-dodo attend donc Léon Marchand lorsqu’il prendra sa retraite des bassins. Un projet improbable quand la plupart des athlètes de son niveau se reconvertissent généralement en consultant média ou egérie pour des marques.