La chanteuse a été la cible d’insultes racistes sur les réseaux sociaux après l’annonce d’une rumeur sur sa présence aux Jeux olympiques.
Depuis qu’elle était au cœur de rumeurs sur sa possible participation à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris le 26 juillet prochain, Aya Nakamura était la cible d’insultes racistes sur le net.
Le 13 mars dernier, la Licra avait ainsi signalé les nombreux commentaires racistes sur les réseaux sociaux dont était victime la chanteuse. Dans la foulée, une enquête avait été ouverte par la gendarmerie.
Mardi 2 juillet, six personnes, soupçonnées d’être les auteurs des insultes, avaient été placées en garde à vue, comme le précise le Pôle national de lutte contre la haine en ligne : « Six personnes ont été identifiées par l’OCLCH [un office central de la gendarmerie, NDLR] dans le cadre de l’enquête pour provocation à la haine en ligne » dont les propos ont été relayés par Le Parisien.
Aya Nakamura avait répondu aux insultes
Capture d'écran du clip Djadja. Crédit photo : Youtube
D’après le quotidien, les personnes arrêtées feraient partie du collectif identitaire Les Natifs. Après les spéculations entourant la participation d’Aya Nakamura à la cérémonie d’ouverture afin de reprendre des titres d’Edith Piaf, le collectif avait réagit.
Sur les réseaux sociaux, il avait publié la photo d’une banderole sur laquelle on pouvait y lire « Y a pas moyen Aya, ici c’est Paris, pas le marché de Bamako », en référence au tube de la chanteuse, Djadja.
La jeune femme leur avait répondu via un tweet : « Vous pouvez être raciste mais pas sourd… C’est sa qui vous fait mal ! Je deviens un sujet d’état numéro 1 en débats ect mais je vous dois quoi en vrai ? Kedal » Sic. D’après le parquet de Paris, du « matériel saisi en perquisition » doit être analysé. Dans le même temps, le parquet a indiqué que les six personnes avaient été relâchées.