Kaamelott : les 5 meilleurs personnages de la série aux répliques cultes

Alors que le film Kaamelott est attendu pour le mois de juillet, on se replonge aujourd'hui dans la série hilarante forgée par Alexandre Astier, avec un petit top consacré aux cinq personnages les plus cultes de la saga.

Si, comme nous, vous attendez avec impatience la sortie tant espérée du film Kaamelott, on sait ce que vous vous dites depuis un moment : ça commence à faire long.

Entre nous, c’est pas faux !

Et soyons francs, malgré les innombrables et endiablées parties de Cul de chouette, on en a gros !

Toute la bande de bras cassés du Roi Arthur nous manque et la quête du Graal ne s’est jamais autant fait attendre.

Alors, pour patienter de la plus belle des manières et dans la bonne humeur, rien de tel que de se replonger dans l’univers né de l’esprit génial d’Alexandre Astier et de ses acolytes Alain Kappauf et Jean-Yves Robin.

On vous a donc concocté un petit top des 10 personnages les plus cultes (du meilleur au meilleur) de la série qui nous a tant fait rire par le passé.

1 - Perceval

On l’avoue bien volontiers, pour cette première place, on a longtemps hésité entre l’inénarrable Perceval et ce bon vieux roi Arthur.

Mais c’est finalement le premier qui l’emporte d’une courte tête car il est tout simplement exceptionnel !

Avec sa célébrissime phrase « c’est pas faux », qu’il prononce lorsqu’il ne comprend pas ce qu’on lui dit, c’est-à-dire la plupart du temps, le chevalier Perceval (incarné par l’excellent Franck Pitiot) est le personnage le plus mythique de Kaamelott et surtout le plus drôle, bien malgré lui.

Surnommé le naïf, il est aussi stupide qu’attachant avec son vocabulaire limité et ses innombrables gaffes avec son complice de toujours Karadoc.

S’emmêlant sans cesse les crayons, autant dans les discussions que sur les champs de bataille - où il brille par sa maladresse et son incapacité à comprendre les stratégies militaires -, Perceval n’en demeure pas moins un fidèle serviteur de la Table ronde et l’un des chevaliers les plus appréciés du roi, à qui il donne pourtant du fil à retordre.

Avec ces répliques cultes et ses jeux aux règles incompréhensibles, il est LE meilleur ! Et si Perceval était en fait un génie incompris ?

Crédit photo : CALT / M6

Petit florilège de pensées philosophiques signées Perceval :

- « Faut arrêter ces conneries de nord et de sud ! Une fois pour toutes, le nord, suivant comment on est tourné, ça change tout ! »

- « Excusez, c’est juste pour vous dire que je vais pas pouvoir rester aujourd’hui ! Faut que je retourne à la ferme de mes vieux ! Y a ma grand-mère qui a glissé sur une bouse ! C’est le vrai merdier ! »

- « C’est pour ça que j’lis jamais rien. C’est un vrai piège à cons c’t’histoire-là. En plus j’sais pas lire »

- « Une fois, à une exécution, je m’approche d’une fille. Pour rigoler, je lui fais : « Vous êtes de la famille du pendu ? »… C’était sa sœur. Bonjour l’approche ! »

- « Moi, j’serais vous, je vous écouterais… Non, moi, j’serais nous, je vous… Si moi, j’étais vous, je vous écouterais ! Non, elle me fait chier, cette phrase ! »

2 - Arthur

Une évidence !

Que serait Kaamelott sans son phare, le roi Arthur (magistralement interprété par Alexandre Astier) ?

Dieu seul sait en effet ce qu’il serait advenu du royaume de Bretagne sans le fils de Pendragon, tant il est entouré par des branquignolles à la cour.

Qu’on se le dise, il faut être sacrément fortiche et surtout très patient pour gouverner autant d’abrutis et de tire-au-flanc.

Fin stratège, celui qui a fait ses classes militaires à Rome a été choisi comme monarque par les Dieux, ce qui lui confère une autorité légitime aux yeux de ses sujets et de ses chevaliers.

Et il en a bien besoin pour tirer les oreilles des membres de la table ronde, qui lui en font voir de toutes les couleurs, ce qui a le don de le rendre fou.

Ne parlons même pas de sa femme frigide Guenièvre, pour laquelle il n’éprouve aucun désir !

Seul Lancelot semble trouver grâce à ses yeux et c’est pourtant lui qui (ATTENTION SPOILER ALERT) le trahira.

Bref, la vie du Roi Arthur n’a rien d’un long fleuve tranquille mais quand on est roi, il faut bien les emmerdes qui vont avec, nan ?

Crédit photo : CALT / M6

Exemples de ce que l’on appelle une répartie royale :

- (s’adressant à Merlin) « C’est vrai ce qu’on dit, vous êtes le fils d’un démon et d’une pucelle ? Vous avez plus pris de la pucelle ».

- « Mais vous allez me foutre le camp espèce de con ! »

- « Au bout d’un moment, il est vraiment druide, c’mec-là, ou ça fait quinze ans qu’il me prend pour un con ? »

- (s’adressant à Perceval et Karadoc) : « Vous en ce moment c’est pas terrible. La gloire, la légende, les quêtes, tout ça c’est, c’est pas terrible. Ah non mais ne réfléchissez pas, je vous l’affirme, c’est pas terrible ! C’est nul, nul, archi nul, vous êtes des Zéros ! »

- (s’adressant à Perceval) : « Non, moi j’crois qu’il faut qu’vous arrêtiez d’essayer de d’dire des trucs. Ça vous fatigue déjà, et pour les autres, vous vous rendez pas compte de c’que c’est. Moi quand vous faites ça, ça me fout une angoisse… j’pourrais vous tuer, j’crois. De chagrin, hein ! J’vous jure, c’est pas bien. Il faut plus que vous parliez avec des gens »

3 - Leodagan

Surnommé « le sanguinaire » (on se demande bien pourquoi), Leodagan est le père de Guenièvre et donc le beau-père du roi, à qui il mène la vie dure à cause de leurs désaccords sur les questions de défense.

Sévère, têtu et un poil trop violent, il a en charge l’armée bretonne mais aussi la justice du royaume, dont il a une conception, comment dire, très personnelle avec notamment un goût prononcé pour la… torture et en particulier l’écartèlement.

Léodagan est aussi une machine à distribuer les punchlines et quand il est accompagné de sa femme Séli - avec laquelle il ne cesse de se « bouffer le nez » - les deux sont injouables en double.

Et ce n’est pas leur fille Guenièvre ni leur fils Yvain qui viendront dire le contraire.

Critiquant sans cesse la supposée frilosité d’Arthur, Léodagan a de plus la fâcheuse tendance à dépenser des sommes faramineuses dans des achats militaires inutiles, au risque de couler la trésorerie du royaume, ce qui exaspère le roi.

Pour la petite histoire, Lionnel Astier, qui incarne le personnage de Léodagan à l’écran, n’est autre que le père d’Alexandre Astier (interprète du Roi Arthur et créateur de la série) mais aussi de Simon Astier (Yvain).

Crédit photo : CALT / M6

Éloge de la violence ordinaire, selon Léodagan :

« La politique, j’en connais qu’une : un soldat pour trente péquenots et le premier bouseux qui se plaint des taxes, on lui coupe le pied »

« J’pense pas que deux trous-du-cul soient plus efficaces qu’un seul ! »

« Vous êtes marié, comme moi, vous savez que la monstruosité peut prendre des formes très diverses »

« C’est curieux cette manie de ne pas vouloir torturer ! Ça vient de quoi ? »

« Moi, une fois, j’étais tellement raide que j’avais l’impression de me faire attaquer de tous côtés, j’me défendais, j’me défendais… En fait, j’étais dans un pâturage, j’ai tué 76 chèvres ! »

4 - Karadoc

Celui qui a prononcé la très célèbre phrase « Le gras, c’est la vie » ne pouvait pas ne pas figurer dans ce top !

Fidèle compagnon de galère de Perceval, Karadoc est aussi nul que son acolyte sur les champs de bataille, ou lorsqu’il s’agit de retrouver le Graal.

En revanche, qui peut s’asseoir à sa table quand on parle nourriture ? La réponse est simple : personne !

L’homme à l’hygiène buccale impeccable est un grand habitué des cuisines du château, où il se rend souvent la nuit pour grignoter ses « casses-dalles » nocturnes.

Se nourrir est tellement important à ses yeux qu’il cache même de la nourriture dans son lit, au grand dam de sa chère et tendre, dame Mevanwi.

Avec Perceval, ils ont en commun un vocabulaire limité et une stupidité qui atteint parfois des sommets.

Plutôt que de partir à l’aventure pour mener à bien sa mission, ce duo de vainqueurs préfère s’enivrer à la taverne et jouer au Cul de chouette.

Crédit photo : CALT / M6

Quand Karadoc se met à table :

- « Ce pain-là, il est cuit trop vite dans un four trop chaud, la montée n’a pas le temps de se faire et il y a trop d’air dans la mie … C’est d’la merde ! »

- « Les chicots, c’est sacré ! Parce que si j’les lave pas maintenant, dans dix ans, c’est tout à la soupe. Et l’mec qui me fera manger de la soupe, il est pas né ! »

- « Qu’est-ce que c’est que ce style de bouffer des petits machins tout secs et trois gallons de flotte par jour ? Si la jeunesse se met à croire à ces conneries, on se dirige tout droit vers une génération de dépressifs ! Le gras, c’est la vie ! »

- « Ça y est, je vois trouble. C’est le manque de gras, je me dessèche. »

- « La joie de vivre et le jambon, y a pas trente-six recettes du bonheur ! »

5 - Merlin

Fils d’un démon et d’une pucelle, Merlin n’a hélas d’enchanteur que le nom, tant ses sorts et ses tours de magie sont tous aussi foireux les uns que les autres.

Incompétent, il provoque très souvent des situations absurdes et qui pourraient mettre en péril le royaume.

Et lorsqu’enfin il réussit quelque chose, c’est bien souvent dû au hasard.

Arthur n’attend plus rien de lui et se demande même parfois si ce n’est pas un imposteur qui s’ignore.

Crédit photo : CALT / M6

Grimoire d’absurdité et autres formules tragiques :

- « La boutique est fermée, adressez-vous à la concurrence »

- « J’aime pas y aller à ce truc (le rassemblement du corbeau), ça me gonfle ! Y’a tous les clodos du pays qui portent une barbiche et qui se prennent pour des druides ! »

- « Hey, toi là-bas avec ton casque à cornes, présente-moi ta femme, tu sauras pourquoi t’as des cornes ! »

- « Franchement, une potion pour faire pisser bleu, ça presse forcément la minute ? »

- « Moi je dis que c’est magique à cause des merdes qui pendouillent, mais ça se trouve, c’est pas ça… »


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Au sujet de l'auteur :

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.