Rien, rien du tout. Sur le livret des paroles, il est écrit « Aserejé, ja deje / tejebe tude jebere / sebiunouba / Majabi an de bugui / an de buididipí », ce qui finalement ne nous avance pas à grand chose pour en comprendre pleinement le sens. Les quatre jeunes filles font ce qu'on appelle communément en musique du yaourt, c'est à dire qu'elles prononcent des syllabes random pour leur simple sonorité. Un peu comme quand vous faites «lalalaboubadoubayy» sous la douche. Du moins, c'est ce que l'on croyait jusqu'à maintenant...
Parce qu'en fait, il y a un message caché !
Giphy
Bon, pas vraiment un message caché, mais quand même : grâce à l'oreille attentive d'un contributeur sur la plateforme dédiée à la musique Genius ( et relayé par nos confrères de Buzzfeed France ), on a découvert avec stupéfaction qu'il s'agit en fait d'une vague traduction phonétique d'un grand classique du rap des années 1979 : “Rapper’s Delight” par Sugar Hill Gang.
Donc, « Aserejé, ja deje / tejebe tude jebere / sebiunouba / Majabi an de bugui / an de buididipí » est en réalité censé vouloir dire : « I said a hip hop the hippie / the hippie to the hip-hop / Say up / jump the boogie to the rhythm / of the boogie, the beat »
genius.com (capture d'écran)
Pas convaincu(e) ? Vous allez tout de suite changer d'avis en écoutant simultanément les deux extraits musicaux ! Une fois qu'on a fait le lien, on est obligé de se rendre à l'évidence... Attention, point de non-retour : vous n'allez plus jamais écouter le célèbre tube des Las Ketchup de la même manière après ça !
La copie (désolé, on vous met au passage la chanson dans la tête pour la journée) :
L'original (so années 80):
Alors ? Vous venez de remettre en question toute votre conception du monde, de la musique et de tout ce que vous avez cru avoir comme certitudes depuis le jour de votre naissance jusqu'à présent ? Ne nous remerciez pas : on est là pour ça !