C’est une nouvelle mesure qui fait parler : suite à la décision d’Anne Hidalgo de réduire la vitesse à 50 km/h sur le périphérique parisien, les automobilistes franciliens n’hésitent pas à exprimer leur mécontentement.
Anne Hidalgo, la maire de Paris, a annoncé une nouveauté qui ne passe pas auprès des habitants. L’élue a décidé de limiter la vitesse sur le périphérique parisien à 50 km/h, contre les 70 km/h autorisés actuellement. En faisant cela, Anne Hidalgo a pour objectif de réduire la pollution, de protéger la population qui vit près de cet axe fréquenté, de réduire les nuisances sonores et d’améliorer la fluidité du trafic.
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Cette mesure sera effective dès le mois d’octobre. Cependant, la pilule a du mal à passer pour les automobilistes franciliens qui voient de nombreux inconvénients à la réduction de la vitesse.
Bouchons, lenteur, pollution
Le premier argument des Parisiens ? Les embouteillages, qui risquent d’être encore plus fréquents et importants si la circulation est ralentie. Pour Nicole, une automobiliste interrogée par Capital, cette mesure est “injuste et contre les Parisiens qui possèdent une voiture. La circulation est déjà très compliquée et les personnes entrant dans Paris le matin sont en permanence dans des embouteillages et cela va être pire après.”
Même son de cloche pour un autre conducteur interrogé par BFMTV :
“Le périphérique à 50 km/h, c’est une honte de la mairie de Paris. Ça va pénaliser tout le monde.”
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En plus des embouteillages, les Parisiens sont inquiets pour une autre raison : les conséquences environnementales, économiques et sociales de la limitation de vitesse. C’est le cas d’Eric, interrogé par Capital :
“Il ne faut pas oublier que le périphérique est un axe majeur où passent des camions internationaux en transit. Les ralentir encore ne fera qu’augmenter la pollution atmosphérique, d’autant plus si l’une des voies est condamnée pour le covoiturage, les bus etc.”
D’autres automobilistes affirment également que ce choix de ralentir la vitesse sur le périphérique pourrait amener de nombreuses entreprises à déserter la ville, à cause des retards incessants des salariés et du manque de places pour se garer en ville. Affaire à suivre…