Ce pont avec de la végétation a été construit pour faciliter la traversée d'une espèce menacée de singes

Au Brési, un pont a récemment été construit pour qu'une espèce de primates, en voie de disparition, puisse traverser un axe routier qui menace leur survie.

Dans un monde où les zones urbaines empiètent de plus en plus sur l’espace vital des animaux sauvages, la question de la cohabitation devient un véritable enjeu.

Comment adapter le paysage urbain sans mettre en danger des espèces qu’il faut à tout prix protéger ?

Des solutions existent et ces dernières sont parfois très simples, mais encore faut-il y penser.

Crédit photo : Reuters

Un pont a été conçu au Brésil pour que des singes, en voie d’extinction, puissent traverser un axe routier très fréquenté

Illustration au Brésil où un pont «végétal» a été construit pour que des singes, en voie d’extinction, puissent traverser un axe routier très fréquenté, dans la région de Rio de Janeiro. L’objectif de cette construction est de faciliter ainsi le passage aux tamarins-lions dorés, ces primates menacés qui vivent dans la forêt tropicale côtière de la Mata Atlântica.

Crédit photo : Reuters

Tout a commencé en 2018 lorsqu’une épidémie de fièvre jaune a décimé 32 % de la population de ces singes qui ne peuvent survivre dans les zones trop éloignées des forêts primaires, leur habitat naturel originel.

Les défenseurs de la cause animale avaient alors exprimé des craintes quant au risque d’isolement de l’espèce, en raison de cette route qui coupait l’accès à une zone forestière plus large, davantage adaptée à la vie des Tamarins.

Crédit photo : Reuters

Isoler les singes de la sorte aurait signifié leur extinction à plus ou moins long terme car on considère qu’une population de 2 000 spécimens a besoin de 25 000 hectares de forêt pour vivre normalement. Il a donc été décidé de construire un pont au-dessus de cette route pour créer une sorte de corridor et permettre ainsi aux primates de rejoindre plus facilement des zones forestières plus denses.

Crédit photo : Reuters

Et pour que les singes empruntent ce passage en toute sécurité, sans se sentir en danger, des arbres, des arbustes et des plantes y ont été plantés.

Il faudra désormais attendre que la végétation soit luxuriante.


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Au sujet de l'auteur :

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.